L’Australian Taxation Office (ATO) a révélé qu’il avait perquisitionné 35 propriétés à l’échelle nationale dans le cadre d’une répression mondiale contre les entreprises soupçonnées d’utiliser la technologie pour sous-déclarer les ventes et éviter de payer des impôts.
Points clés:
- L’ATO et des agents de l’AFP ont perquisitionné 35 locaux soupçonnés d’utiliser ou de fournir de la technologie pour échapper à l’impôt
- ESST aide les entreprises à supprimer définitivement les transactions commerciales, à réduire la valeur des ventes ou à déformer les transactions d’une autre manière
- Bien que l’ATO n’ait pas dit si quelqu’un a été inculpé, il dit que les enquêtes se poursuivent
Selon l’ATO, ces raids ont eu lieu à Victoria, en Nouvelle-Galles du Sud, dans le Queensland, en Australie occidentale et en Tasmanie.
L’ATO n’a pas révélé quels types d’entreprises ont été perquisitionnés, ni si quelqu’un a été inculpé.
Il a déclaré que ses agents avaient perquisitionné les propriétés en tandem avec des agents de la police fédérale australienne (AFP).
L’enquête a porté sur des entreprises soupçonnées d’utiliser ou de fournir des outils électroniques de suppression des ventes (ESST).
ESST aide les entreprises à supprimer définitivement les transactions commerciales, à réduire la valeur des ventes ou à déformer les transactions d’une autre manière.
Cela aide ensuite les entreprises à déclarer un résultat inférieur à des fins fiscales.
Le commissaire de l’ATO, John Ford, a donné l’exemple d’un restaurant traitant de la quantité d’achats des clients.
“Donc, ce qui pourrait arriver, c’est que le client commande un steak à 60 dollars et une bouteille de vin à 100 dollars”, a-t-il déclaré.
“Et l’outil ESS le fait ensuite passer par le système de point de vente sous la forme d’un bol de croustilles à 10 $ et d’une bouteille de boisson gazeuse à 4 $.”
M. Ford a déclaré qu’il était illégal de le faire, ainsi que de fournir de l’ESST en Australie.
“[It’s a] acte délibéré et sournois, conçu uniquement pour sous-déclarer les revenus et éviter les obligations fiscales.
“C’est illégal et ce ne sera pas toléré ici en Australie.
“Les entreprises qui utilisent ou promeuvent cette technologie volent effectivement la communauté australienne, et ce n’est tout simplement pas le cas.”
L’ATO a déclaré dans un communiqué sur les raids que “des enquêtes [were] en cours” et une “cache importante d’informations [had] été réunis”.
Il a également déclaré qu’une action en justice était attendue à la suite des raids.
“Nous avons vu ESST apparaître dans du matériel connecté au système de point de vente, des logiciels basés sur le cloud et des capacités intégrées directement dans le logiciel”, a déclaré M. Ford.
L’ATO a effectué les raids dans le cadre d’un groupe de travail mondial sur l’ESST.
Cela a été fait en collaboration avec des homologues du Royaume-Uni et des États-Unis.