La réunion s’est tenue en présence d’une bonne…
La réunion s’est tenue en présence d’une bonne trentaine d’adhérents et du président depuis l’origine, Daniel Caplanne. L’adjoint aux quartiers Jean-Paul Ospital, Alexandre Mendes, chargé de l’animation, Joëlle Turcat et André Berthet étaient également présents, au nom de la proximité. Le maire Claude Olive, quant à lui, retenu par un départ à la retraite, allait rejoindre un peu plus tard la séance ouverte par le président, avant que le trésorier, Marius Viard, n’épluche… les comptes.
Cela ne remet absolument pas en cause l’existence de ces Jardins familiaux, nous avons l’intention d’en créer d’autres
Daniel Caplanne, la gorge légèrement nouée, a notamment évoqué la difficulté pour cette assemblée de se réunir depuis le Covid. Ce vide a créé un léger malaise et suscité quelques mails de mécontentement de la part d’un noyau de sociétaires. Comme quelques ronces venues s’étendre sur les carrés de ces potagers, où cohabitaient jusqu’alors dans un bel esprit de convivialité et de soins la très grande majorité de ces jardiniers du dimanche, avec échanges de plants et de conseils. Si la majorité des occupants sont retraités, un certain turnover a aussi pu être observé, entre désir de retrouver sa famille ailleurs au crépuscule et avancée en âge, qui rend la terre plus basse encore. N’empêche, une quarantaine de postulants figurent encore en liste d’attente, malgré le partage de certaines parcelles.
Lassitude ?
C’est alors que Claude Olive est entré en scène, prenant le micro. Il a d’abord remercié les membres du bureau « pour le remarquable travail bénévolement accompli et la réussite sociale de cette entreprise ». Puis il a annoncé son choix de reprendre en main la structure : « Vous savez quelle était la destination de ce parc du Maharin, mais j’ai souhaité en ce lieu créer un bel espace partagé par les enfants, la nature et pour les jardiniers (NDLR : près de 7 hectares), avec le projet d’en créer d’autres ailleurs et d’en faire la vitrine d’une ville où les maraîchers font partie de l’histoire. Je sais en revanche quelques problèmes qui se sont fait jour, comme une certaine lassitude et la fatigue des bénévoles, du président et de personnes qui l’entourent. Aussi avons-nous décidé, la Ville étant propriétaire de ce foncier, de dissoudre l’association et d’en confier la gestion à la Ville. » Se voulant rassurant, il a conclu : « Cela ne remet absolument pas en cause l’existence de ces Jardins familiaux, nous avons l’intention d’en créer d’autres. »