Nouvelles Du Monde

L’aspartame : un édulcorant potentiellement cancérigène selon l’OMS

L’aspartame : un édulcorant potentiellement cancérigène selon l’OMS

Cet édulcorant sans valeur nutritive est largement utilisé depuis les années 1980 comme édulcorant de table, mais il est également présent dans de nombreux domaines de la vie quotidienne.

Le signal d’alerte est donné : l’Organisation mondiale de la santé (OMS) considère désormais que l’aspartame, cet édulcorant artificiel utilisé dans les sodas, est “peut-être cancérogène pour l’homme”, mais la dose quotidienne considérée comme sans risque reste inchangée.

Après avoir examiné 1 300 études scientifiques, le Centre international de recherche sur le cancer (Circ), au sein de l’OMS, a classé l’aspartame dans le groupe 2B sur la base de “preuves limitées” concernant le cancer chez l’homme, en particulier le carcinome hépatocellulaire, qui est un type de cancer du foie.

De 9 à 14 canettes “light” par jour

Cependant, ces études ne permettent pas de déterminer à partir de quelle consommation d’aspartame ce risque de maladie apparaît. C’est pourquoi l’organisme chargé de traduire les données scientifiques en recommandations, qui est une entité distincte, a choisi de ne pas modifier ses conseils aux consommateurs pour le moment. Selon ces recommandations, un adulte de 70 kg peut théoriquement consommer entre 9 et 14 canettes de boissons “light” par jour sans risque. Cependant, l’aspartame est également présent dans les plats préparés, les chewing-gums, la gélatine, les crèmes glacées, les céréales pour petit-déjeuner, ainsi que dans les médicaments tels que les pastilles contre la toux et d’autres produits tels que le dentifrice.

Lire aussi  4 signes avant-coureurs de cancer colorectal à surveiller chez les jeunes adultes, selon une étude

De plus, le Comité mixte d’experts des additifs alimentaires de l’OMS et de la FAO s’est réuni pour évaluer les risques liés à l’aspartame. Il a conclu que les données évaluées ne justifiaient pas une modification de la dose journalière admissible établie en 1981 à un maximum de 40 mg par kilogramme de poids corporel, et qu’une personne peut consommer de l’aspartame “sans risque” dans les limites de cette quantité journalière.

Seuls les gros consommateurs d’aspartame doivent s’inquiéter, selon ce comité mixte de l’OMS. L’Association internationale des édulcorants s’en est d’ailleurs rapidement réjouie dans un communiqué. Cependant, cela surprend l’épidémiologiste et nutritionniste Serge Hercberg, car avec un produit classé comme potentiellement cancérigène : il s’attendait à ce que les doses recommandées soient réduites, au nom du principe de précaution. Surtout que l’année dernière, une étude de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a montré un lien statistique entre la consommation d’édulcorants et une augmentation du risque de cancer, avec des doses beaucoup plus faibles que celles actuellement recommandées.

Lire aussi  Pourquoi est-ce mal d'essayer celui qui nous a sortis de Covid ?

Quel intérêt nutritionnel ?

Plus récemment, le comité scientifique européen chargé de réévaluer le Nutriscore a décidé de déclasser les produits alimentaires contenant des édulcorants. De plus, l’OMS remet également en question l’intérêt des produits light pour la santé.

Alors, pourquoi prendre des risques inutiles ? Les consommateurs peuvent s’interroger, car malgré leur pouvoir sucrant 200 fois plus élevé que le saccharose (qui permet de réduire l’apport en calories), les édulcorants maintiennent une attirance pour le goût sucré et ne permettent pas de contrôler la prise de poids à long terme. L’OMS l’a également indiqué très officiellement dans un communiqué en mai dernier. Selon l’OMS, les édulcorants n’ont pas d’intérêt nutritionnel, sauf pour les personnes atteintes de diabète.
#Laspartame #peutêtre #cancérogène #selon #lOMS #fautil #changer #durgence #nos #habitudes
publish_date]

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT