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L’ASPA de Manosque touchée par l’inflation du coût de l’énergie et doit réaliser des travaux urgents.

Ils ne sont pas épargnés non plus. L’inflation, et en particulier l’explosion du coût de l’énergie, frappe durement l’Association de secours et de protection des animaux (ASPA) de Manosque. Lors de son assemblée générale la semaine dernière, l’ASPA a souligné que 95 % de son fonctionnement était assuré par des dons.

Avant tout, la structure a vu sa facture d’électricité augmenter considérablement, passant de près de 4 000 euros en 2021 à plus de 12 000 euros en 2022. “L’augmentation du coût de l’électricité, c’est ce qui nous a tués l’année dernière”, ont déclaré Marie Gilly et Christine Cocordano. Pour la présidente et la trésorière de l’association, c’est donc l’inflation du coût de l’énergie qui pèse lourd sur la facture.

Une facture principalement réglée grâce aux dons et aux legs. “Pour autant, les gens restent très généreux”, a déclaré Marie Gilly. “Lors de l’opération caddies” dans le centre commercial Leclerc, lors des fêtes de Noël, c’est la première fois que nous avons reçu une si grande récolte de produits animaliers.”

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En ce qui concerne les pâtés et les croquettes, l’ASPA n’a pas remarqué d’augmentation significative sur la note de son fournisseur historique (Sud Nutrition Animale, basé dans le Vaucluse).

Quant aux frais vétérinaires, 40 000 euros ont été dépensés pour soigner les quelque 70 pensionnaires du refuge, chiens et chats. Le nombre de canidés abandonnés à l’ASPA continue d’augmenter : “Nous avons dépassé les 40 chiens abandonnés et c’est énorme”, a souligné Christine Cocordano. “Avant la crise sanitaire, nous en recevions habituellement une quinzaine chaque année, et c’était déjà important.”

Au-delà des chiffres, la présidente préfère se concentrer sur “les belles histoires”, “comme ces six chiens qui ont trouvé une famille, alors qu’ils résidaient au refuge depuis plus de quatre ans”, a-t-elle raconté.

“Les rats se faufilent partout et le bâtiment du personnel est dans un état de délabrement avancé. Il est vraiment en train de s’écrouler”, a reconnu la présidente du refuge. Pour la trésorière, il est urgent de reconstruire “un bâtiment digne de ce nom”. La cuisine, le local à croquettes et l’infirmerie doivent être rénovés : “Nous avons réussi à obtenir une subvention de 55 000 euros dans le cadre du plan France Relance”, ont déclaré les dirigeantes.

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Ce dispositif, lancé en 2020, a été créé par le gouvernement pour faire face à la crise économique due à la pandémie de Covid-19. Mais entre la demande, où une première évaluation du montant nécessaire a été réalisée, et aujourd’hui, le coût a doublé et dépasse les 100 000 euros ! “L’augmentation très importante récente du prix des matériaux et de la main-d’œuvre” empêche donc le lancement des travaux.

Pour l’instant, Christine Cocordano réfléchit à des solutions moins onéreuses. Parmi les pistes envisagées : une entreprise basée au Luxembourg, spécialisée dans la conception de bâtiments en kit. Le refuge n’aurait plus qu’à monter la structure elle-même, livrée en pièces détachées… avec l’aide de volontaires. Le chantier doit être réalisé avant novembre 2024, sinon l’ASPA perdra les 55 000 euros accordés par le plan France Relance pour l’instant.

MH
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