J’aime le whisky. Je n’en bois pas tous les jours, même si à certains moments de l’année, je m’offre souvent un petit verre en fin de journée. Ah ce qu’il est bon! Et si je bois avec un ami, qui a le même vice que moi, il est bien possible que je m’en verse un deuxième.
J’aime le cognac. J’en bois plus rarement, notre mode de vie est moins favorable qu’autrefois aux digestifs.
Alcool
Mais si les circonstances se présentent, et si un ami veut bien m’accompagner, je ne me l’interdis pas. J’en ai un excellent à la maison, et écrivant ces lignes, la tentation me prend de m’en verser une larme.
J’aime évidemment le vin, j’adore le vin, et bien franchement, je n’imagine pas un bon repas sans un bon vin. Un bon vin rouge, naturellement, même si avec le poisson, je bascule naturellement vers le blanc. Et je ne vois pas pour quelle étrange raison, si nous sommes deux à table, il ne faudrait pas se commander la bouteille de notre choix.
Si je prends la peine d’écrire tout cela ici, c’est pour dire à quel point les nouveaux curés de notre temps, qui rêvent d’une vie aseptisée, amidonnée, une vie hygiénique, puritaine, une vie sans excès ni passions, et qui ont décidé depuis quelques années de faire de février un mois sans alcool, peuvent aller se faire cuire un œuf.
Je comprends qu’il faille lutter contre l’alcoolisme. Mais l’immense majorité de la population n’a pas besoin de se faire sermonner un mois durant par les peine-à-jouir qui sont en extase en buvant de l’eau et qui sont probablement au seuil du véganisme.
Puritains
En fait, l’immense majorité de la population sait boire et n’a pas envie de se faire faire la morale.
Ce simple rappel me semblait nécessaire.
Santé!
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