2023-10-02 19:45:12
MADRID, 2 octobre (EUROPA PRESS) –
La défaillance des systèmes de la Direction Générale de la Circulation (DGT) a provoqué pour la première fois un retard dans la publication des immatriculations de voitures, car à d’autres occasions, elles ont été publiées avec les données disponibles et une correction a été apportée à celles-ci. Le mois suivant est déjà arrivé, comme l’ont informé Europa Press des sources du secteur.
Concrètement, les représentants des constructeurs (Anfac), des concessionnaires (Faconauto) et des vendeurs (Ganvam) publient généralement ces données le 1er de chaque mois, sauf à certaines occasions où cela coïncide avec un jour férié et à cette occasion, ce qui a a été retardée en raison d’une panne des systèmes informatiques de la DGT qui a paralysé les processus d’immatriculation des véhicules automobiles depuis vendredi midi.
Il convient de rappeler que c’est dans les derniers jours du mois qu’un nombre important d’inscriptions mensuelles sont généralement formalisées.
Ainsi, les trois associations ont publié un communiqué lundi après-midi pour informer qu’il serait « impossible » d’envoyer les inscriptions à la date prévue.
À d’autres occasions, des organisations ont publié un aperçu des données disponibles et, dans les jours qui ont suivi, déjà bien avancés dans le mois suivant, elles ont publié une correction.
Quoi qu’il en soit, la DGT a assuré à Europa Press qu’elle était “totalement engagée” à résoudre le problème le plus rapidement possible, tout en assurant que les véhicules en attente d’immatriculation “entreront en rectification en septembre”.
Les données provisoires actuelles d’AutoInfor estiment une baisse de 5,2% des ventes en septembre, avec 63 923 unités immatriculées. Cependant, le secteur souligne qu’il resterait “quelques milliers d’unités” à saisir, puisque les derniers jours de chaque mois sont ceux où les inscriptions s’accumulent.
L’objectif du secteur pour 2023 est d’atteindre 950 000 unités enregistrées, un chiffre “en danger” en raison de facteurs liés aux incertitudes comme l’absence de gouvernement en Espagne, l’inflation ou les taux d’intérêt élevés.
Dans le cas d’environ 65 000 immatriculations en septembre, à trois mois de la fin de l’année, quelque 707 500 unités auraient été immatriculées, il faudrait donc immatriculer plus de 200 000 véhicules au cours du dernier trimestre de l’année.
#Larrêt #DGT #reporte #pour #première #fois #dun #jour #lannonce #des #immatriculations #voitures
1696286875