Entre 1 et 3 millions de personnes en France, soit 2 à 5% de la population adulte, seraient atteintes d’apnée hypopnée obstructive du sommeil, selon la Haute Autorité de Santé (A). L’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (Inserm) estime qu’au moins 30% des plus de 65 ans sont concernés par ce syndrome. Les pourcentages sont moins importants pour les tranches d’âges plus jeunes, 7,9% chez les 20-44 ans et 19,7% chez les 45-64 ans.
Les patients qui souffrent d’apnée du sommeil ont des interruptions répétées et incontrôlées de la respiration pendant la nuit. Le conduit aérien au niveau du pharynx se ferme, ce qui perturbe leur sommeil. Selon l’Inserm, les symptômes associés à l’apnée du sommeil incluent ronflements, fatigue chronique, troubles cardiovasculaires, décès prématurés et somnolence diurne. Les effets secondaires pourraient être plus importants, selon une étude publiée dans la revue “Frontières en sommeil”. Les patients pourraient souffrir d’une baisse de la vigilance, de différentes formes de mémoire, sociale, émotionnelle et de reconnaissance visuelle à court terme, ainsi que de troubles cognitifs.
Les scientifiques ont étudié un groupe de 27 hommes atteints d’apnée du sommeil obstructive légère à sévère non traitée. Les analyses ont montré que les patients atteints d’une forme sévère avaient une baisse de la vigilance et de différentes formes de mémoire. Tous les patients atteints d’apnée du sommeil avaient des troubles cognitifs. Le port d’un masque la nuit relié à une machine est l’idéal pour éviter la fermeture du pharynx et les effets néfastes de ce syndrome.
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