Selon une nouvelle étude menée par Frank Rheindt de l’Université nationale de Singapour publiée le 19 janvier dans la revue Génétique PLOS.
Les humains ont domestiqué la sauvagine rouge en Asie tropicale il y a entre 3 000 et 10 000 ans, mais les oiseaux sauvages et domestiques peuvent encore se croiser. C’est une préoccupation pour la conservation de la sauvagine rouge, car à mesure que les populations sauvages acquièrent plus d’ADN de pouletsils peuvent perdre leur diversité génétique, ce qui les rend potentiellement moins résistants aux changements de leur environnement.
Dans la nouvelle étude, les chercheurs ont comparé les génomes entiers de 51 poulets et 63 oiseaux de la jungle de toute l’aire de répartition naturelle de l’oiseau sauvage, pour trouver des signes de croisement. Ils ont vu que l’ADN des poulets domestiqués se déplace vers la sauvagine sauvage, et l’ampleur de ce mouvement a augmenté au cours des dernières décennies.
En comparant les génomes sauvages modernes aux génomes de la sauvagine rouge d’il y a environ un siècle, les chercheurs estiment que la oiseaux sauvages ont hérité de 20% à 50% de leurs génomes d’oiseaux domestiques, selon leur localisation. L’étude a également identifié huit gènes qui différaient considérablement entre les poulets domestiques et leurs ancêtres sauvages, et qui étaient probablement essentiels au développement du poulet en tant qu’animal d’élevage. Ces gènes sont impliqués dans le développement, la reproduction et la vision.
Les résultats de l’étude mettent en lumière la perte continue de diversité génétique chez la sauvagine sauvage, et les chercheurs suggèrent que des efforts pourraient être nécessaires pour protéger son génome.
En outre, populations sauvages ont une valeur pour l’agriculture parce qu’ils peuvent servir de réservoir de diversité génétique dans lequel les chercheurs peuvent puiser pour améliorer les espèces domestiquées, par exemple en trouvant des variantes génétiques qui rendent un animal plus résistant à une maladie particulière. Perdre cette génétique la diversité dans la sauvagine rouge peut entraver la capacité des scientifiques à sauvegarder l’une des sources de nourriture les plus importantes de l’humanité.
Les auteurs ajoutent que “les génomes d’oiseaux de 100 ans montrent que la sauvagine sauvage moderne porte en moyenne plus d’ADN domestique qu’auparavant. Le génotype sauvage est un important réservoir de poulets”. diversité génétique et le préserver est essentiel.”
Plus d’information:
Frank Rheindt et al, Des échantillons historiques révèlent une perte de génotype sauvage par l’introgression de poulets domestiques pendant l’Anthropocène, Génétique PLoS (2023). DOI : 10.1371/journal.pgen.1010551
Fourni par
Bibliothèque publique des sciences
Citation: L’ADN de poulets domestiques corrompt les génomes de la sauvagine rouge sauvage, selon une étude (2023, 19 janvier) récupérée le 19 janvier 2023 sur https://phys.org/news/2023-01-dna-domesticated-chickens-tainting-genomes. html
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