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La vie difficile des chevriers de montagne

La vie difficile des chevriers de montagne

La famille Kamerzin a réalisé son rêve de devenir des éleveurs de chèvres en montagne. Cependant, ils ont rapidement compris que la réalité était plus difficile que prévu, car ce travail exige un investissement énorme. Le documentaire du 19h30 de la RTS propose une immersion dans la réalité de cette famille ce dimanche.

La Fermette à Didi, située à Icogne en Valais, à une altitude de 1100m, est le lieu de résidence de Lisa et Lionel Kamerzin ainsi que de leur fils Mathis. Lisa commence à fabriquer du fromage de chèvre à 22h00 et sa journée ne se termine qu’à 2h00 du matin. Elle décrit sa deuxième journée de travail pendant que Lionel met leur enfant au lit. Ce partage des tâches lui permet de terminer sa production quotidienne en toute tranquillité.

À 4h15, l’élevage des chèvres reprend avec Lionel s’occupant des soixante-dix animaux qui composent leur cheptel. Lisa Kamerzin explique qu’ils ont clairement sous-estimé la charge de travail et qu’ils n’avaient pas conscience des difficultés auxquelles ils seraient confrontés.

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Le lendemain, lors du marché à Sion, Lisa doit se lever à 5h00. Lionel affirme que leur rêve d’élever des chèvres était grandiose. Cependant, ils se sont endettés et n’ont pas pu embaucher un employé. Selon lui, ils pourraient aisément employer une personne à temps plein en raison de la masse de travail à accomplir.

Heureusement, des voisins et des bénévoles de Caritas-Montagnards les aident à nourrir les chevreaux. Jacqueline, l’une des bénévoles, affirme que les chèvres sont parfois idéalisées, mais que le travail reste difficile et intense.

Chaque année en Suisse, 130 exploitations agricoles bénéficient de l’aide de Caritas-Montagnards. L’association fournit des bénévoles aux familles qui n’ont pas les moyens financiers, notamment celles qui vivent avec moins de 2000 francs par mois.

Les produits de leur ferme biologique se vendent bien sur le marché, mais pour rendre l’exploitation viable, des investissements et des modernisations s’imposent. La famille Kamerzin reçoit également des paiements directs de la Confédération pour rembourser leur dette.

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Selon Lisa Kamerzin, le métier de chevrier est aussi émotionnel, notamment lorsqu’ils retrouvent des chevreaux morts. Elle explique qu’ils doivent faire preuve de résilience et ne pas se laisser abattre par la fatigue ou la tristesse lorsque la perte d’un animal survient.

Dans ce métier, il est difficile, voire impossible, de prendre une journée de repos pour se ressourcer. Alors, lorsque Lisa se sent débordée, elle regarde autour d’elle et se rappelle que c’est le bonheur pur de voir la nature, les insectes, les animaux et son fils jouer.

Source:

L’émission TV : Flore Dussey

Adaptation web : Miroslav Mares

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