La transformation de la lisière est l’un des éléments les plus visibles du plan d’aménagement en cours dans cette “forêt expérimentale” créée il y a cinq ans sur environ 1680 hectares suite à une collaboration entre la Région wallonne et la fondation Pairi Daiza. Selon Stéphane Abras, chef de cantonnement de Nassogne au Département de la Nature et des forêts de la Région wallonne, l’objectif est de restaurer un milieu, de redonner une résilience à la forêt et de développer une forêt laboratoire afin de proposer des solutions face aux changements climatiques, tout en créant un espace naturel enchanteur pour les visiteurs.
Le plan de gestion et d’aménagement de Nassonia a pris deux ans et demi, et l’équipe a déjà restauré environ 200 hectares, y compris la création de mares, la restauration de landes à bruyères, de prairies naturelles, ainsi que des améliorations de plantations. Un réseau de haies et lisières de 15 km a été créé, avec plus de 40 000 plants.
Le retour de la bruyère
Les travaux actuels visent à restaurer la bruyère, habitat riche en biodiversité, sur le haut plateau de Saint-Hubert-Nassogne. L’objectif général à Nassonia est de laisser la nature agir naturellement autant que possible, avec une focalisation maximale sur l’aspect environnemental conformément aux exigences du gouvernement wallon dans le contrat.