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La thérapie par le yoga peut réduire la stigmatisation ressentie liée à l’épilepsie et améliorer la qualité de vie

La thérapie par le yoga peut réduire la stigmatisation ressentie liée à l’épilepsie et améliorer la qualité de vie

Le yoga pourrait alléger le fardeau de l’épilepsie et améliorer la qualité de vie globale (QV) en réduisant la stigmatisation ressentie en 6 mois chez les patients adultes, selon les résultats d’une étude publiée dans la revue Neurologie.

L’épilepsie est associée à des symptômes d’anxiété et de dépression et à une perception de stigmatisation. Pour les patients des pays aux ressources limitées, ces symptômes restent largement ignorés.

Les chercheurs ont mené un essai contrôlé randomisé parallèle prospectif, à l’insu de l’évaluateur, au All India Institute of Medical Sciences en Inde entre 2018 et 2020. Patients (N = 160 ; âgés de 18 à 60 ans) ayant reçu un diagnostic d’épilepsie et ayant obtenu un score de 4 ou plus au test Kalifi. L’échelle de stigmatisation pour l’épilepsie (KSSE) a été assignée au hasard selon un rapport de 1:1 pour recevoir soit une thérapie par le yoga plus psychoéducation (n = 80), soit du yoga simulé plus psychoéducation (n = 80) sur 7 séances d’une durée de 45 à 60 minutes chacune pendant 3 mois. .

Le module de yoga comprenait des pratiques de relâchement, des exercices de respiration, de la méditation et des affirmations positives, tandis que le module de yoga simulé comprenait des exercices sans instruction sur la respiration ni attention aux mouvements et sensations du corps. Le module de psychoéducation comprenait des informations sur l’épilepsie, des lignes directrices sur l’observance des médicaments, des stratégies d’autosoins et des aspects psychosociaux de la maladie tels que les mythes et les superstitions.

Le principal critère de jugement d’intérêt était la modification du score KSSE et les critères de jugement secondaires comprenaient la fréquence des crises, la qualité de vie, l’anxiété, la dépression, la pleine conscience, la rumination des traits, les troubles cognitifs et la régulation des émotions. Les chercheurs ont évalué les résultats au départ, à 3 mois et à 6 mois. Pour comparer chaque groupe, les chercheurs ont utilisé des tests ANCOVA paramétriques/non paramétriques et du chi carré.

Au départ, les scores médians au KSSE étaient de 7 parmi les participants au yoga et de 6 parmi les participants fictifs (P. =.222).

À 6 mois, par rapport aux individus témoins, les patients ayant suivi une thérapie par le yoga ont signalé des réductions significatives de leurs scores KSSE (médiane, 4 contre 7 ; P. =.022). Cette tendance indique que le yoga a eu un effet significatif sur la stigmatisation liée à l’épilepsie (Cohen’s d, 0,23 ; IC à 95 %, -0,08 à 0,55 ; P. =.006).

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L’intervention de yoga a également eu un effet significatif sur la fréquence des crises, dans laquelle les deux groupes avaient une médiane de 1 crise par semaine au départ, mais à 6 mois, les patients du groupe yoga ont signalé 0,25 crises par semaine, contre 0,75 crises parmi ceux du groupe fictif. groupe (P. =.001).

La proportion de personnes ayant signalé une réduction supérieure à > 50 % (rapport de cotes [OR], 4.11 ; IC à 95 %, 1,34-14,69 ; P. = 0,01) ou réduction complète (OR, 7,4 ; IC à 95 %, 1,75-55,89 ; P. = 0,005) des crises hebdomadaires était plus importante chez ceux qui pratiquaient le yoga que chez les individus témoins.

Par rapport au yoga simulé, l’intervention de yoga a également été associée à des améliorations significatives par rapport au départ des scores du trouble d’anxiété généralisée-7 (GAD-7) (P. <.001), scores de l'échelle d'attention et de conscience consciente (MAAS) (P. <0,001) et les scores de l'évaluation cognitive de Montréal (MOCA) (P. =.002).

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Cette étude était limitée par l’absence de contrôle passif et la petite taille de l’échantillon.

Les chercheurs ont écrit : « Cet essai contrôlé simulé a démontré qu’une intervention basée sur le yoga en conjonction avec la psychoéducation peut réduire la stigmatisation liée à l’épilepsie, les symptômes d’anxiété et les troubles cognitifs chez les personnes épileptiques. Simultanément, cela peut également améliorer la qualité de vie globale et la pleine conscience des traits de caractère chez ces groupes de patients.

« Cette intervention s’est avérée efficace dans la gestion des comorbidités neuropsychiatriques liées à l’épilepsie », ont-ils conclu.

2023-12-11 18:30:00
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