Nouvelles de l’ONS•aujourd’hui, 10:10•Modifié aujourd’hui, 10:40
Le nouveau gouvernement suédois prend ses distances avec la milice kurde des YPG. Ce faisant, le pays espère obtenir l’approbation de la Turquie pour rejoindre l’OTAN.
La milice YPG et l’organisation politique PYD ont été fondées par des Kurdes syriens. La milice est soutenue depuis des années dans la lutte contre l’État islamique par la Suède, mais aussi par les pays de l’OTAN. Cependant, la Turquie considère le groupe comme une émanation du PKK kurde, qui a été désigné comme organisation terroriste par la Turquie, les États-Unis et l’UE. Le gouvernement d’Ankara a averti qu’il bloquerait l’adhésion de la Suède à l’OTAN si le soutien à la milice YPG et au PYD ne cessait pas.
Le ministre suédois des Affaires étrangères, Tobias Billstrom, a déclaré que son pays se conformerait à la demande de la Turquie. “Il y a un lien trop étroit entre ces organisations et le PKK pour être bon pour les relations entre nous et la Turquie”, a déclaré le ministre sur la station de radio Sveriges Radio. “L’objectif principal est l’adhésion de la Suède à l’OTAN.”
L’annonce de Billstrom semble opportune. Dans quelques jours, le nouveau Premier ministre suédois Ulf Kristersson se rendra en Turquie pour convaincre le président turc Erdogan d’accepter l’adhésion de la Suède.
La Suède et la Finlande ont demandé leur adhésion à l’OTAN plus tôt cette année en réponse à l’invasion russe de l’Ukraine.