Alors que Kylian Mbappé a été exclu de la tournée au Japon par le PSG, Philippe Piat, le président de l’Union nationale des footballeurs professionnels, rappelle que le club de la capitale n’est pas libre de ses mouvements dans la gestion du cas de son attaquant.
La situation autour de Kylian Mbappé va-t-elle se décanter dans les prochaines semaines ? Mis à l’écart de la tournée au Japon par le PSG et à l’entraînement avec les jeunes ce week-end, l’international français est apparu tout sourire au moment de signer des autographes à la sortie du centre d’entraînement de Poissy. Pourtant, sa situation n’a pas changé. D’un côté, le joueur ne veut pas activer sa dernière année en option et veut partir libre à l’été 2024, pendant que Paris veut le prolonger pour ne pas le laisser filer gratuitement.
La clarté a été demandée par le président Nasser Al-Khelaïfi pour le 15 juillet, mais l’attaquant n’a encore rien communiqué. Kylian Mbappé est maintenant à vendre et le club s’engagera avec des prétendants. Le joueur sera sur le marché après le 31 juillet (date avant laquelle Mbappé peut encore lever son option). Invité de RMC ce lundi matin, Philippe Piat s’est exprimé sur le conflit qui oppose Kylian Mbappé au PSG, “une guerre d’usure”, pour le président de l’UNFP.
L’UNFP prête à intervenir
“La situation réglementaire permet au club de faire avec son effectif tel qu’il le veut”, confie Philippe Piat. Après le 1er septembre, il faut que les choses reviennent. C’est une coïncidence que le mercato s’arrête au 1er septembre. Ça permet au club de gérer son effectif jusqu’à un moment donné. Après cela, il ne peut pas faire comme il veut. Avec un effectif souvent pléthorique, il faut arriver à sortir une osmose entre les joueurs qui doivent jouer. Ça permet aux clubs d’avoir les capacités de s’organiser avec l’entraîneur.
Si aucune solution n’est trouvée dans ce conflit, le président de l’UNFP rappelle que le syndicat “sera obligé de demander le respect des textes”. Concrètement, “c’est de permettre à Mbappé de s’entraîner normalement, probablement d’obliger le club à le faire jouer car sinon, ce serait un harcèlement. Cela deviendrait illégal sur le plan du droit du travail. Quand il s’agit d’un joueur pas très connu, on peut faire croire qu’il n’est pas en forme. En ce qui concerne le meilleur joueur du monde, ce n’est pas possible de laisser croire que ce n’est pas pour des raisons de sanction. Le texte auquel je fais allusion prévoit des sanctions si un joueur est mis sur la touche pour des raisons qui ne sont pas sportives. Des procédures seront mises en œuvre.”
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