Après plusieurs mois d’enquête et de détention, Dani Alves a finalement appris le verdict de son affaire, qui l’a condamné à quatre ans et demi de prison après avoir été reconnu coupable par le tribunal de Barcelone du délit d’agression sexuelle.
Par ailleurs, le Brésilien devra verser une indemnité équivalente à 150 000 euros, à laquelle s’ajoutent cinq ans de liberté surveillée.
Cependant, Dani pourrait partir avant l’heure fixée par le tribunal. Selon les informations du journal Marca de España, « au moment où (Dani Alves) achève un tiers de sa peine, il pourrait demander le troisième degré au juge de surveillance pénitentiaire, comme le prévoit la loi organique 1/1979 du 26 septembre. , sur le système pénitentiaire, et plus tard dans le décret royal 190/1996 du 9 février.”
Comme expliqué, ce soi-disant troisième degré est le « degré de classification des détenus qui leur accorde une plus grande liberté, sans compter sur la libération conditionnelle ». Sauf exceptions, il permet à un condamné de sortir de prison et de retourner dormir dans le centre ou dans l’espace dont disposent les établissements pénitentiaires à cet effet.
De même, le temps passé en prison par le joueur depuis le 20 janvier 2023 pourrait être pris en compte pour purger la peine infligée. “Le juge de surveillance pénitentiaire pourrait accorder à l’accusé, le joueur Dani Alves, des permis de prison dans un an et trois mois, après avoir déjà purgé une période de peine”, a expliqué Marca.
Enfin, Dani Alves pourrait bénéficier de réductions de peine pour « bonne conduite, développement continu d’activités culturelles ou professionnelles en prison et paiement de la responsabilité civile dérivée du délit », qui ont déjà été versées à la victime.
