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La Princesse de Trébizonde review – Offenbach’s comedy of nouveau riche values is on the money

La Princesse de Trébizonde review – Offenbach’s comedy of nouveau riche values is on the money

L’histoire de OffenbachLa Princesse de Trébizonde est essentiellement une histoire de mauvais timing. Il a été joué pour la première fois à Baden Baden à l’été 1869, avant un transfert extrêmement réussi au propre théâtre d’Offenbach, les Bouffes-Parisiens, l’hiver suivant. L’opérette a cependant été retirée pendant la guerre franco-prussienne et ne s’est jamais rétablie dans le répertoire lorsque l’opinion publique s’est retournée contre son compositeur d’origine allemande après la défaite française. Ses sorties restent cependant peu fréquentes Opéra rare l’ont maintenant relancé en concert, avec Paul Daniel à la tête de l’Orchestre philharmonique de Londres et une excellente distribution majoritairement francophone.

Bien qu’il lui manque l’accent satirique pointu d’Orphée aux Enfers et de La Belle Hélène, c’est une comédie engageante, quoique absurde, sur les valeurs des nouveaux riches et la mobilité sociale. Le prince Raphaël, joué par une mezzo en drag, tombe amoureux de ce qu’il croit être une œuvre de cire de la fabuleuse princesse de Trébizonde, pour découvrir que l’objet de ses affections est, en fait, la très réelle Zanetta, qui travaille dans un cirque tenu par sa famille. Raphaël est bientôt en désaccord avec son père dictateur Casimir, mais les choses sont plongées dans un véritable désarroi lorsque Zanetta et ses proches gagnent à la loterie et acquièrent à la fois une fortune inattendue et un statut soudain. La partition est réjouissante, avec des numéros brillants : Raphaël a un grand air sur le mal de dents, à la fois drôle et grimaçant ; Casimir, le ténor principal, fait des crises de colère au rythme de la valse ; et il y a un quintette hilarant qui tourne des assiettes pour la famille anoblie du cirque, maintenant ennuyée par la richesse et le désir du bon vieux temps.

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Opera Rara a dans l’ensemble fait la fierté de la pièce, même si certains, je suppose, auraient pu préférer le dialogue en français à la narration en anglais de Jeremy Sams qui a été utilisée ici, bien que parlée avec esprit par Harriet Walter. Daniel a dirigé avec beaucoup de brio et de panache. De temps en temps, l’orchestre semblait trop important, mais il y avait un jeu vraiment élégant des cordes et des bois. Le chant était super aussi. En tant que Raphaël, Virginie Verrez s’est beaucoup amusée avec son air de mal de dents, et elle et la fougueuse Zanetta d’Anne-Catherine Gillet sonnaient très bien ensemble dans leurs duos. Le Casimir de Josh Lovell, toutes notes aiguës faciles et lignes merveilleusement moulées, était tout simplement spectaculaire. Dans la famille de Zanetta, Antoinette Dennefeld et Christophe Mortagne se sont démarqués comme sa sœur provocatrice Régina et l’amant tergiversant de cette dernière, Trémolini. Une soirée très agréable et très amusante.

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