La pollution de l’air dans le métro parisien : un constat alarmant comparé à Bruxelles

En mai dernier, une enquête de FranceInfo a mis en évidence la mauvaise qualité de l’air dans le métro parisien. Dans certains endroits, la concentration de particules fines dépasse largement les seuils recommandés par l’OMS. Il a été constaté que l’air est plus pollué dans certaines stations souterraines de Paris qu’à l’extérieur, en raison de la pollution de l’air extérieur combinée à celle émise par le métro lui-même.

La question de la qualité de l’air dans le métro de Bruxelles a été abordée lors de la dernière “commission mobilité” du Parlement bruxellois. Suite à cela, de nouvelles mesures ont été menées en 2023 dans trois stations sélectionnées pour leur localisation souterraine et leur ancienneté (Vandervelde, Ribaucourt et Gare du Midi), selon la ministre Elke Van den Brandt.

Les résultats de ces mesures sont moins alarmants que ceux obtenus à Paris, selon la ministre. Toutes les poussières mesurées étaient inférieures aux valeurs maximales spécifiées, même de plus de dix fois, précise-t-elle.

Selon Van den Brandt, les meilleurs résultats du métro de Bruxelles par rapport à celui de Paris s’expliquent par plusieurs facteurs. Tout d’abord, les véhicules du métro bruxellois n’usent pas de pneus, contrairement aux voitures qui roulent sur la route. De plus, toutes les rames de métro de la STIB utilisent des technologies de freinage électrique à récupération d’énergie, évitant ainsi la production de poussières par abrasion des semelles de frein sur les disques de frein. Enfin, le métro de Bruxelles ne contient pas de moteur thermique, contrairement à d’autres réseaux souterrains.

L’article mentionne également la préoccupation des habitants du quartier Veeweyde face aux vibrations du métro et explique comment la STIB tente de réduire ces nuisances.