La mort de deux sœurs saoudiennes, retrouvées mortes dans des pièces séparées de leur appartement à Sydney, reste un mystère pour la police plus d’un mois après la découverte de leurs corps.
Les femmes, identifiées comme étant Asra Abdullah Alsehli, 24 ans, et Amaal Abdullah Alsehli, 23 ans, ont été retrouvées dans leur lit dans la banlieue sud-ouest de Sydney, à Canterbury, le 7 juin. Il n’y avait aucun signe visible d’effraction, ni aucune blessure sur les corps, mais la police traite les décès comme “suspects” car aucune cause de décès n’a été identifiée.
Lors d’une conférence de presse mercredi, l’inspecteur-détective Claudia Allcroft a appelé le public à fournir des informations sur les sœurs, admettant que les autorités en savaient encore très peu à leur sujet.
« Nous demandons des informations car nous ne savons pas grand-chose sur les filles. Notre enquête est en cours et, en consultation avec le coroner, nous avons décidé de divulguer leurs noms et avons lancé un appel pour obtenir des informations.
Malgré la mise en place d’une force de frappe par les détectives de Burwood, on sait très peu de choses sur les circonstances dans lesquelles les sœurs sont mortes.
Allcroft a déclaré aux journalistes que la police n’avait parlé qu’à deux personnes qui connaissaient les sœurs, ajoutant que les autorités pensaient que les femmes “semblaient rester entre elles”. Les deux femmes étaient arrivées d’Arabie saoudite en 2017.
La police a admis qu’elle ne connaissait pas la cause de leur décès, établissant seulement que les femmes étaient décédées depuis un certain temps avant d’être localisées.
Allcroft a déclaré que le fait que l’on en sache si peu sur l’affaire rendait l’affaire et les circonstances de leur mort suspectes.
« Les filles avaient 23 et 24 ans et sont mortes ensemble dans leur maison. Nous ne connaissons pas la cause du décès, et c’est inhabituel en raison de leur âge et de la nature de l’affaire », a-t-elle déclaré.
La police attend toujours les rapports de toxicologie et a confirmé qu’elle s’était rendue à l’unité à la mi-mars à la suite d’un appel téléphonique du gérant de l’immeuble, qui s’inquiétait après que de la nourriture ait été laissée dans les parties communes de l’immeuble.
Ils ont dit qu’à ce stade “aucun problème n’avait été soulevé”.
Il est entendu que l’une des sœurs possédait une entreprise, bien que la police n’ait pas pu préciser de quel type d’entreprise il s’agissait et s’il y avait des pistes là-bas.
L’affaire est toujours devant le coroner et la police attend le rapport.
Les sœurs ont été retrouvées dans leur unité à Canterbury le 7 juin après que leur propriétaire eut déclaré ne pas avoir reçu de loyer pendant plusieurs semaines.
“La communauté de Burwood est une petite communauté proche, et nous espérons que quelqu’un pourra aider nos enquêteurs – soit par des observations, soit par ceux qui connaissaient les sœurs et qui pourraient avoir des informations sur leurs mouvements avant leur mort”, a déclaré Allcroft. .
Toute personne disposant d’informations est priée de contacter le poste de police de Burwood au (02) 9745 8499 ou Crime Stoppers au 1800 333 000.
