2023-10-09 22:20:15
« La profession de chauffeur de bus et d’autocar offre la possibilité de réduire le chômage des jeunes tout en augmentant le nombre de travailleurs essentiels. Les gouvernements et l’industrie doivent travailler ensemble pour désamorcer cette bombe à retardement démographique », a déclaré Umberto de Pretto.
Faciliter l’accès à la profession
Dans de nombreux pays européens, l’âge minimum de conduite pour le transport de passagers se situe entre 21 et 24 ans. L’écart entre « l’école et la roue » est un obstacle majeur pour attirer de nouveaux conducteurs. L’âge minimum de conduite devrait être abaissé dans chaque pays sans restrictions de distance telles que la limite de 50 km.
Devenir conducteur coûte également cher en raison des coûts élevés du permis, de la formation et de l’assurance. Par exemple, en Allemagne, il en coûte en moyenne 9 000 euros pour obtenir un permis, soit plus de quatre fois le salaire mensuel minimum.
« L’accès à une profession qui constitue un service essentiel pour des millions de citoyens européens devrait être facilité par les régulateurs, et non bloqué », a déclaré Umberto de Pretto.
Conducteurs de pays tiers
L’Europe a une population vieillissante, avec un bassin de main-d’œuvre qui pourrait ne pas suffire à combler le déficit de chauffeurs.
Les pays disposant d’un excédent de chauffeurs professionnels pourraient également contribuer à combler le déficit. Actuellement, seuls 5 % des conducteurs d’autobus et d’autocars dans l’UE sont des ressortissants de pays tiers.
L’accès des conducteurs qualifiés de pays tiers à la profession en Europe devrait être facilité.
Le rapport 2023 sur la pénurie de chauffeurs dans le secteur du transport de marchandises sera publié plus tard ce mois-ci.
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