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La paysannerie de Gérone est pessimiste face au décret d’urgence

La paysannerie de Gérone est pessimiste face au décret d’urgence

2024-01-01 20:06:46

Mauvaises perspectives pour les paysans de Gérone avec le début de la nouvelle année et le décret d’urgence prévu lorsque les bassins intérieurs du pays seront inférieurs à 16%. Une situation qui indique qu’elle se produira tout au long du mois de janvier et qui entraîne d’importantes restrictions pour l’agriculture et l’élevage. En fait, de l’Union des agriculteurs ils ne cachent pas leur inquiétude quant au fait que la production en souffrira sensiblement et que ce sera “une mauvaise année”. Le coordinateur du syndicat dans les régions de Gérone, Narcís Poch, souligne qu’ils affrontent la nouvelle année de manière « décourageante » et qu’ils ne voient pas de solutions à court terme.

L’une des principales conséquences de la sécheresse a été le changement de cultures qu’a dû effectuer le secteur céréalier, qui traditionnellement plantait du maïs et du sorgho au printemps pour les cultiver en été.

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Ces deux produits nécessitent cependant une grande quantité d’eau et la solution qu’ils ont trouvée a été de les échanger contre des céréales d’hiver comme l’orge ou le blé qui n’en ont pas autant besoin.. Cependant, cela a également entraîné une baisse significative des revenus. A titre d’exemple, le maïs facturera entre 2 000 et 3 000 euros bruts de moins par hectare.

Et c’est ça le secteur de l’irrigation est particulièrement touché, même si Poch espère que la flexibilité des mesures pour pouvoir assurer la production dans une année déjà considérée comme acquise sera mauvaise. Cependant, Poch rappelle que s’il n’y a pas d’eau disponible, le problème continuera à exister. En ce sens, le coordinateur de l’UP dans les comtés de Gérone rappelle que l’année dernière les irrigants ont reçu une “allocation ridicule” de 10% et que cette année, s’il ne pleut pas, il tient pour acquis qu’elle sera nulle.

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Ils ont fait leurs devoirs

En revanche, le changement de culture pour une autre ne peut pas se faire dans le cas des fruits. Cependant, Poch souligne que le travail a été fait et que des mesures d’économie d’eau sont mises en œuvre depuis des années pour l’irrigation de ces arbres. C’est pourquoi il demande que la flexibilité soit appliquée notamment dans les cas où il n’est pas possible de modifier la culture du champ.

La Generalitat a annoncé le 20 décembre dernier qu’elle assouplirait les restrictions – qui atteignaient jusqu’à 80% de la consommation d’eau – pour les agriculteurs, les éleveurs et les pépiniéristes qui présentaient un plan d’économie d’eau.

Que les villes « ne prennent pas l’eau du fleuve »

Bien que Poch ait reconnu que la solution à court terme est de remplir les réservoirs, l’UP exige un changement de politique en matière d’approvisionnement des villes. A cet égard, le syndicat propose que l’eau retourne aux rivières “et puisse être utilisée pour l’irrigation, pour que la faune puisse s’abreuver ou pour que les aquifères puissent se reconstituer”.

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