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La nouvelle taxe d’accise sur les rachats d’actions — traitant du traitement des actions privilégiées

La nouvelle taxe d’accise sur les rachats d’actions — traitant du traitement des actions privilégiées

Lorsque le Congrès a terminé ses travaux sur le soi-disant Loi sur la réduction de l’inflation cet été, il a laissé plus que quelques questions sur la nouvelle loi pour que d’autres répondent. L’une de ces questions, que le Congrès a renvoyée au département du Trésor, est de savoir si les rachats d’actions privilégiées sont soumis à la nouvelle taxe d’accise de 1% sur les rachats d’actions de sociétés. La réponse du Trésor à cette question aura de profondes conséquences pour les entreprises individuelles, l’économie et l’équité fiscale.

Pour comprendre pourquoi, un petit retour en arrière s’impose. Le Congrès a promulgué la taxe d’accise sur les rachats d’actions à la fois pour augmenter les revenus et dissuader les entreprises d’utiliser leurs bénéfices pour racheter des actions, plutôt que d’émettre des dividendes ou de faire des investissements. (Nous laisserons de côté pour l’instant le désir malavisé du Congrès de taxer les entreprises pour qu’elles rendent de l’argent aux actionnaires.)

Les entreprises ont plusieurs façons de lever des capitaux pour financer leurs opérations et leur expansion. Une façon consiste à émettre des dettes (obligations). Les détenteurs d’obligations doivent être remboursés à une date certaine, reçoivent des intérêts sur leurs prêts et sont les premiers à réclamer les actifs d’une entreprise en cas de faillite. Mais ils ne prennent pas de participation dans l’entreprise.

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Les entreprises peuvent également émettre des actions (actions). Les actions ordinaires donnent généralement droit aux actionnaires à une part égale des actifs de la société et des bénéfices qu’ils génèrent. Les actionnaires ordinaires peuvent généralement voter sur la gouvernance de l’entreprise mais sont les derniers à être remboursés si l’entreprise fait faillite.

Stock préféré, un autre moyen pour les entreprises de lever des capitaux, opère au milieu. Comme les obligations, les actions privilégiées ont généralement droit à un paiement régulier sous forme de dividende et sont souvent susceptibles d’être rachetées par la société après une date spécifiée. Bien que les actions privilégiées soient un type d’actionnariat, les actionnaires privilégiés ne sont généralement pas en mesure de voter sur la gouvernance de l’entreprise et, en cas de faillite, les actionnaires privilégiés doivent être remboursés après les obligataires mais avant les actionnaires ordinaires.

La décision d’une entreprise de racheter des actions privilégiées est qualitativement différente de la décision de racheter des actions ordinaires. Dans certains cas, ce n’est pas du tout une décision. Par exemple, des actions privilégiées peuvent être émises avec une date d’échéance à laquelle la société devoir le racheter. Dans d’autres cas, une entreprise pourrait avoir la possibilité de racheter des actions privilégiées avec un dividende fixe élevé pour lui donner plus de flexibilité financière pour répondre à d’autres besoins.

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Lorsque le Congrès a promulgué la nouvelle taxe d’accise, les législateurs ont reconnu la différence entre les actions ordinaires et les actions privilégiées. Mais plutôt que de décider de la manière dont les actions privilégiées doivent être traitées, le Congrès a laissé la question au département du Trésor, lui ordonnant de prescrire les réglementations et autres directives nécessaires ou appropriées “pour traiter des catégories spéciales d’actions et d’actions privilégiées”. [I.R.C. § 4501(f)(2).] Le Congrès a été sage de reconnaître la distinction entre ces différents types d’actions, et le Département du Trésor serait sage de faire de même.

Si le département du Trésor devait imposer la nouvelle taxe d’accise sur les rachats d’actions privilégiées, y compris les actions émises avant la promulgation de la loi, il imposerait une augmentation d’impôt rétroactive aux entreprises sur la base de décisions qu’elles ont prises dans le passé (par exemple, émettre des actions non -actions privilégiées perpétuelles). Cela imposerait également une nouvelle taxe sur la capacité des entreprises à lever des capitaux sans émettre de dette ni diluer les intérêts des actionnaires existants, dont de nombreux retraitésexonérés d’impôts et investisseurs institutionnels— ce qui rend plus difficile pour les entreprises de financer des projets à forte intensité de capital qui stimulent la création d’emplois. Il ressort clairement du débat autour de la taxe d’accise que ce résultat serait exactement le contraire de ce que les législateurs avaient prévu.

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Avec environ 350 milliards de dollars d’actions privilégiées cotées en bourse actuellement en circulation, la décision du département du Trésor aura de vastes implications pour le marché et l’économie dans son ensemble. Et avec de nombreux analystes prédisant une récession l’année prochaine, ce n’est pas le moment d’imposer une nouvelle taxe qui ne ferait que ralentir davantage le marché en ne tenant pas compte des différences importantes entre les actions ordinaires et les actions privilégiées.

Dans notre environnement économique actuel, les décideurs politiques devraient s’efforcer de libérer le moteur économique des entreprises américaines, et non d’étouffer leur capacité à prospérer. Nous appelons le département du Trésor à remplir son mandat statutaire en précisant qu’en général, les rachats d’actions privilégiées ne sont pas soumis à la nouvelle taxe d’accise – une étape simple mais essentielle pour donner aux entreprises américaines la flexibilité dont elles ont besoin pour se développer et faire face à toute situation économique. ralentissement.

Watson Mc Leish est vice-président principal de la politique fiscale à la Chambre de commerce des États-Unis.

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