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La neuropathie cardiaque autonome, un facteur de risque d’infarctus du myocarde silencieux | Dernières actualités pour les médecins, infirmières et pharmaciens

La neuropathie cardiaque autonome, un facteur de risque d’infarctus du myocarde silencieux |  Dernières actualités pour les médecins, infirmières et pharmaciens

Selon une étude, les personnes atteintes de neuropathie cardiaque autonome semblent présenter un risque accru d’infarctus du myocarde silencieux (IMM), quelle que soit la présence de facteurs de risque athéroscléreux traditionnels.

L’étude a inclus 4 842 participants (âge moyen 62,5 ans, 46,6 pour cent de femmes, 60,2 pour cent de race blanche) atteints de diabète de type 2 de l’étude ACCORD (Action to Control Cardiovascular Risk in Diabetes) qui n’étaient pas atteints de maladie cardiovasculaire athéroscléreuse au départ.

La neuropathie cardiaque autonome a été vérifiée à l’aide d’indices de variabilité de la fréquence cardiaque, calculés à partir d’électrocardiogrammes au repos de 10 secondes. Les indices de variabilité de la fréquence cardiaque (VRC) comprenaient l’écart type de tous les intervalles R-R normaux à normaux et la moyenne quadratique des différences successives entre les intervalles R-R normaux à normaux. La neuropathie cardiaque autonome a été définie à la fois comme l’écart type de tous les intervalles R-R normaux à normaux et la moyenne quadratique des différences successives entre les intervalles R-R normaux à normaux inférieure au cinquième centile de la population générale.

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Au départ, 903 participants (18,6 pour cent) souffraient de neuropathie cardiaque autonome. Les participants ayant un faible VRC étaient plus susceptibles d’avoir un indice de masse corporelle (HbA) plus élevé.1C, la durée du diabète, ainsi qu’une diminution du cholestérol des lipoprotéines de haute densité ou du taux de filtration glomérulaire estimé. Au cours d’un suivi médian de 4,9 ans, 73 participants ont développé un SMI, ce qui donne un taux d’incidence de 3,1 pour 1 000 années-personnes (intervalle de confiance de 95 % [CI]2.5–3.9).

La régression multivariée à risques proportionnels de Cox a montré qu’une faible VRC était associée à un risque plus élevé de SMI (faible écart type de tous les intervalles R‐R normaux à normaux : FC, 1,67, IC à 95 %, 1,02–2,72 ; racine carrée moyenne des intervalles R‐R successifs. différences entre les intervalles R‐R normaux à normaux : HR, 1,56, IC à 95 %, 0,94–2,58).

Le risque de SMI était 1,9 fois plus élevé chez les participants atteints de neuropathie cardiaque autonome (HR : 1,91, IC à 95 %, 1,14-3,20).

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Les données actuelles mettent en évidence l’utilité potentielle de la neuropathie cardiaque autonome pour optimiser l’approche permettant d’identifier les maladies coronariennes asymptomatiques chez les personnes atteintes de diabète de type 2.

2023-10-23 01:00:58
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