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La Mostra de Venise, ça commence le 30 août avec «Comandante». Six films italiens en compétition – Corriere.it

La Mostra de Venise, ça commence le 30 août avec «Comandante».  Six films italiens en compétition – Corriere.it

2023-07-26 11:13:07

De Valerio Cappelli

Directeur artistique Barbera : « Les conséquences de la grève à Hollywood sont modestes, nous n’avons abandonné que le film de Guadagnino »

«Certaines stars américaines seront évidemment absentes, mais les acteurs de productions indépendantes seront présents. Nous espérons que le tapis rouge ne sera pas aussi nu que certains le prophétisent». Alberto Barberadirecteur artistique de la Mostra de Venise (30 août-9 septembre), tremplin vers les Oscarss’en accommoder grève des acteurs et scénaristes d’Hollywood. Mais les conséquences sont modestes. “En fait, le seul film que nous ayons perdu est celui d’ouverture, « Challengers » par Luca Guadagnino. Les producteurs Amazon, MGM et Warner ne pouvaient pas compter sur la promotion du protagoniste, Zendaya (en solidarité avec la grève), et ont décidé de faire glisser la sortie. Un but contre son camp qui aliène encore plus le public. Qu’allons-nous envoyer aux salles ? Petits Film d’auteur qui n’attirent pas les spectateurs”.

S’ouvre maintenant avec “Le commandant” d’Edoardo De Angelis, le film sur le sous-marinier Todaro, le héros qui a sauvé ses ennemis en mer pendant la Seconde Guerre mondiale, joué par Pierfrancesco Favino. Sur les 23 en course, six sont italiens. Optimisme quant à la qualité (parmi les vedettes attendues Léa Seydoux sur l’utilisation dévoyée de l’intelligence artificielle dans « La Bête » de Bertrand Bonello, puis Jessica Chastain et Michael Fassbender). Vous ne voulez pas entendre parler festival “autonome”, du fait de la présence de 54 pays dans les différentes sections : « Il y a eu l’autarcie de 1939 à 41 avec le boycott des États-Unis, de l’Angleterre et de la France, il n’y a eu que des films de l’Axe. Les six films italiens sont différents et osent de manière productive : Costanzo a coûté 28 millions, De Angelis 17, Garrone et Castellitto 8».

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Les autres films de notre pays en compétition : “Je Capitaine” de Matteo Garrone qui « renonce aux éléments baroques pour la simple narration de l’Odyssée de deux jeunes Africains qui rêvent d’Europe » ; “Libo” de Giorgio Rights, « l’histoire vraie d’une ethnie de gitans persécutés par les nazis et les Suisses, dont les enfants, arrachés à leurs familles, étaient traités comme de petits esclaves » ; “Énée” de Pietro Castellitto (au casting aussi son père Sergio et son frère Cesare, ainsi que Benedetta Porcaroli), une sorte de “Grande Laideur” romaine enrobée d’hypocrisie et de cynisme ; “Enfin l’aube” de Saverio Costanzo, la perte d’innocence d’un roturier catapulté dans le cruel cru Cinecittà, avec Willem Dafoe et Alba Rohrwacher, présents sur le Lido avec trois et deux films, comme Favino que l’on retrouve aussi dans “Adagio” de Stefano Sollima, avec Servillo et Mastandrea.

Parmi les films les plus autoritaires et glamour : “Maestro” réalisé par et avec Bradley Cooper, en tant que réalisateur-compositeur Leonard Bernstein dans sa relation controversée avec sa femme. “Priscille” de Sofia Coppola, à propos de la fille d’Elvis Presley. “Pauvres choses” de Yorgos Lanthimos avec Emma Stone (qui n’ira pas à Venise), une sorte de Frankenstein féminin ramené à la vie par le savant fou Dafoe. C’est toujours: “Compter” de Pablo Larraín, une réinterprétation vampire du dictateur Pinochet qui se réveille pour continuer à sucer le sang de ses concitoyens chiliens ; « Ferrari » de Michael Mann avec Adam Driver et Penélope Cruz, sur la fin des Mille Miglia en 1957 et le conflit conjugal entre le propriétaire de Maranello et sa femme. «La frontière verte» d’Agnieszka Holland sur le drame des clandestins rejetés comme des balles de ping-pong à la frontière polono-biélorusse.

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Hors de la course, ils promettent des étincelles «Coup de Chance» de Woody Allen, tourné en français, l’importance du hasard dans la vie, dans le sillage du chef-d’œuvre « Match Point » ; “Le palais” de Roman Polanski (il n’ira pas à cause de l’affaire judiciaire bien connue) où, le soir du Nouvel An 2000, dans un hôtel de luxe des Alpes suisses, des personnages grotesques ignorent leur propre inconsistance sociale et morale, avec Fanny Ardant, John Cleese , Mickey Rourke et Luca Barbareschi, sur le Lido même avec son “Le pénitent” de Mamet. « Daaaaali ! » sur le narcissisme du peintre Salvador Dali. « L’histoire époustouflante d’Henry Sugar » par Wes Anderson e “L’ordre du temps” de Liliana Cavani (Lion d’or pour l’ensemble de sa carrière), avec Claudia Gerini, 24 heures dans une villa et la menace catastrophique qui pèse sur notre planète.

L’début par Micaela Ramazzotti réalisateur dans “Joie”, c’est une maquilleuse de cinéma troublée qui essaie de faire carrière. Au total 82 films et 14 courts métrages. Thème dominant, le malaise des adolescents oubliés, “les plus pénalisés par le Covid”. Pour n’en citer que trois, de Mongolie “La Cité du Vent” (exploration sexuelle); d’Ukraine “Pour toujours pour toujours” (l’école); De Belgique “Houx” (garçons avec des pouvoirs spéciaux). Le président Cicutto annonce le renouvellement de la Sala Perla et se souvient d’Andrea Purgatori, un ami du cinéma.

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25 juillet 2023 (changement 26 juillet 2023 | 10h09)



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