Depuis plusieurs années, les réformes scolaires ont été l’objet de nombreux débats en Belgique, notamment en ce qui concerne la qualité de l’enseignement. Alors que de nombreuses mesures ont déjà été mises en place, certains se questionnent sur l’efficacité de celles-ci et sur la nécessité d’envisager de nouvelles réformes. C’est dans ce contexte que la ministre de l’Education Caroline Désir se dit prête à réaménager le calendrier des réformes scolaires. Mais en quoi cela pourrait-il consister ? Quels enjeux cela soulève-t-il dans le système éducatif belge ? Nous faisons le point dans cet article.
Face au mécontentement persistant du monde de l’éducation, la ministre de l’Éducation Caroline Désir (PS) s’est dite prête, mardi, à réaménager le calendrier des réformes appliquées à l’école pour soulager le secteur.
Interrogée en commission parlementaire par plusieurs députés sur le malaise enseignant, Mme Désir a reconnu la lourdeur et l’accumulation des différentes réformes, surtout dans l’enseignement primaire. Soucieuse d’offrir une plus grande souplesse, la ministre a indiqué qu’elle réfléchissait à différents ajustements du calendrier des réformes pour qu’il soit plus facilement supportable sur le terrain, tout en maintenant le cap.
“Même si nous cherchons à aller de l’avant, nous devons écouter ceux qui sont sur le terrain”, a-t-elle déclaré. “Nous allons essayer d’alléger tout un ensemble de choses pour que l’année prochaine se déroule de manière plus sereine possible.”
Mme Désir a également déclaré qu’elle présenterait une série de propositions concrètes à la réunion gouvernementale prévue jeudi prochain, dans le but de les présenter dans la foulée aux acteurs du Pacte pour un enseignement d’excellence.
Interrogée par les députés sur ses intentions concernant le projet controversé d’évaluation des enseignants, rejeté avec force par les syndicats, la ministre a précisé que le gouvernement examinerait également cela lors de la réunion de jeudi prochain.
