La conférence de presse frappante de Pierre Karl Péladeau jeudi dernier est probablement prémonitoire pour notre nation fragile noyée dans un déluge sans précédent de culture américaine.
Les assauts de ces néo-diffuseurs étrangers qui accaparent nos revenus, tout en offrant un puissant chant des sirènes à la nouvelle génération, ont fait vaciller TVA… Mais c’est en réalité toute l’industrie culturelle québécoise qui risque de se faire éviscérer devant nos yeux.
Les Netflix, Amazon Prime, AppleTV, Crave et cie ne disparaîtront pas et, à moins d’un retournement spectaculaire, ils continueront de monopoliser l’attention et le portefeuille des nouvelles clientèles.
Et si la jeunesse n’écoute plus de musique d’ici, plus d’émissions d’ici, et même plus de nouvelles d’ici… ce sera l’aliénation. La culture québécoise sera oubliée.
Louisianisation
Quand un géant comme TVA plie les genoux, TVA qui est l’incarnation moderne de l’ancienne Télé-Métropole, ce pilier de la culture populaire québécoise, c’est toute la nation qui est ébranlée.
On remarquait déjà depuis nombre d’années, même à des émissions diffusées par TVA, une tendance à l’américanisation.
Des participants à La Voix affirmaient candidement (et fièrement, les « colons ») être plus à l’aise de chanter en anglais, même si ce n’est pas leur langue, parce qu’ils écoutent seulement ça… Nous entrons dans ce que j’appelle, depuis nombre d’années, la Louisianisation.
La menace canadienne
N’attendons rien d’Ottawa pour nous protéger. Le Canada anglais est depuis longtemps, culturellement parlant, une insignifiante province des États-Unis.
Nombre de nos voisins anglophones vivent déjà mentalement au pays de Trump et Biden.
Le Canada anglais, dans sa noyade, a bien sûr le réflexe d’agripper le Québec pour le couler avec lui.
Chose certaine, pour affirmer notre existence et perpétuer notre culture, il faudra à Québec un gouvernement plus fort que celui de la fausse Coalition sans avenir de François Legault.
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