La Fédération mexicaine des organisations publiques de défense des droits de l’homme (FMOPDH) a appelé les autorités sanitaires de chaque entité à traiter l’épidémie du virus monkeypox comme une question d’intérêt public majeur, dans laquelle “elles ont une grande responsabilité de déclencher des actions de prévention et de soins pour les réduction des transmissions conformément à la stratégie nationale », qui – a-t-il souligné – doit donner la priorité au rôle des localités et à leur participation.
En ce qui concerne la vaccination, l’une des revendications de la communauté lesbienne, gay, bisexuelle, trans et intersexuée (Lgbt) a notamment demandé instamment à l’autorité sanitaire du pays d’élargir les informations sur la décision d’adhérer ou non à la résolution de l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) a adopté le 5 août, concernant l’accès équitable au vaccin pour les populations les plus à risque.
Le FMOPDH a rapporté qu’au 24 octobre, le ministère de la Santé comptait 2 654 cas positifs de monkeypox. Le pays, a-t-il souligné, est le sixième avec la plus forte présence du virus sur le continent américain, la plupart de ces cas sont concentrés à Mexico, Jalisco, l’État de Mexico, le Yucatan et le Quintana Roo.
Dans un communiqué, il a demandé aux autorités locales de concentrer les stratégies de prévention, de soins et de suivi sur la population des hommes entre 30 et 39 ans, puisque ce groupe représente 98 % des transmissions.
Il a averti d’éviter à la fois la stigmatisation et la discrimination envers la population la plus touchée par le virus en raison de la mise en œuvre de toute stratégie de communication. Pour cela, a-t-il ajouté, leur participation “est décisive”.
Concernant la détection précoce, la Fédération a jugé opportun qu’il y ait une plus grande participation des entités fédérées en la matière, “sans préjudice de la qualité du test”. Pour cela, a-t-il expliqué, il faut que les autorités sanitaires générales activent, en coordination avec les autorités locales, les laboratoires publics qui répondent aux exigences de manipulation des tests.
En ce sens, il a encouragé les institutions sanitaires locales, dans le cadre de la coordination, à informer la population des actions qu’elles ont entreprises pour rendre possible une telle décentralisation.
Il a fait valoir que c’est parce que jusqu’au 6 octobre dernier, les tests étaient exclusivement effectués par l’Institut de diagnostic épidémiologique et de référence (InDRE), situé à Mexico. À ce jour, seuls quatre autres laboratoires publics ont été activés dans le pays, autorisés à effectuer la détection.