2023-10-30 22:51:58
Sur les cartes militaires, le méditerranéen L’Est ressemble actuellement à une fourmilière. En avant, à proximité ou en route vers la côte de la bande de Gaza e Israëlles navires de guerre, en nombre et en capacités de guerre, inhabituels également pour le « Mare Nostrum ». Le déploiement est massif alors que les tambours de guerre battent en Israël et en Palestine. Royaume-Uni, France, Italie et surtout États Unis sont quelques-uns des pays qui ont déployé des renforts (groupes d’assaut amphibies, frégates, torpilleurs et patrouilleurs, navires d’escorte et même porte-avions nucléaires) ces dernières semaines dans la zone, non loin d’autres navires russes et chinois.
Le général Vincenzo Camporini, ancien chef d’état-major de la défense italienne, le décrit, dans une analyse qui coïncide avec des sources spécialisées d’autres pays, comme un déploiement naval extraordinaire et que « cela faisait longtemps qu’on ne l’avait pas vu ». Ce qui serait aussi motivé « par la présence de militaires venus de différents pays de la FINUL (la mission de maintien de la paix de la LUI au Liban)”, qui sont désormais “plus exposés aux risques”, explique Camporini. “Dans le même temps Etats-Unis a déclaré ouvertement que son objectif est d’avoir un effet dissuasif contre la possibilité que L’Iran envisager d’intervenir dans conflit“, Ajouter.
Les derniers à l’annoncer ont été précisément les Italiens. Samedi, le gouvernement de Giorgia Meloni a annoncé que deux frégates polyvalentes, conçues pour des frappes en profondeur contre des cibles terrestres, se trouvaient déjà dans la zone, et qu’un navire d’assaut amphibie de la marine italienne s’y rendait également “pour une éventuelle évacuation humanitaire”. Un quatrième navire, le Thaon de Revelun patrouilleur moderne et polyvalent actuellement ancré à Chypre (une île qui semble être devenue un centre névralgique), serait également « prêt », soi-disant, à apporter de l’aide à la population de la bande de Gaza, selon Roma.
géants flottants
L’annonce est intervenue peu de temps après France confirmer le déploiement de Tonnerrel’un des grands navires d’assaut de la flotte française, et que Paris affirme avoir envoyé sur zone à des fins humanitaires; escorté, bien entendu, par les frégates ‘Alsace et Surcouf’. Pourtant, le Tonnerredans quels jours j’étais manœuvres militaires articulations du Union européenne (le MILEZ/LIVEX 23), est également équipé d’appareils de communication sophistiqués, qui pourraient aider Paris à disposer de sa propre source de renseignement, soulignent les analystes. Au pair, Royaume-Uni a déjà mobilisé au moins un navire de débarquement auxiliaire de classe RFA et le navire Argusle grand hôpital flottant de la ‘Royal Navy‘, selon la page spécialisée Naval News.
Un autre problème, et de nature majeure, est celui du vaste déploiement des États-Unis. Il y a des semaines, Washington a signalé le transfert dans la zone du « Gerald R. Ford », le porte-avions le plus puissant au monde. Ce navire, qui se trouvait dans les eaux italiennes lorsqu’il a reçu l’ordre de se diriger vers la Méditerranée orientale, appartient à la sixième flotte américaine et possède d’énormes capacités grâce à ses dimensions colossales et sa propulsion avec deux réacteurs nucléaires qui lui permettent de naviguer sans ravitaillement en carburant et accueillant des dizaines d’avions et de troupes.
La ‘Ford‘ Il est arrivé sur son site de mission le 10 octobre, selon l’US Navy. La même source ajoute qu’avec ce navire, il y a aussi le croiseur de missiles guidés ‘La Normandie‘en plus des destroyers lance-missiles “Ramage”, “Carney”, “Thomas Hudner‘ et ‘Roosevelt‘. Ces deux derniers, après avoir fait le plein en Grèce. Avec eux, un autre porte-avions, le “Dwight D. Eisenhower”, a traversé le détroit de Gibraltar le 28 octobre et se dirige désormais vers la Méditerranée orientale, au sein d’un groupe d’attaque également composé d’un autre croiseur, de deux destroyers et de neuf escadrons. d’avions. Ils rejoindront également le navire de guerre américain ‘Mount Whitney‘qui a appareillé il y a quelques jours de la ville italienne de Gaeta (il est basé à Naples) avec à son bord le commandant de la sixième flotte, le vice-amiral Thomas Ishee.
Chinois et russe
Une démonstration en force et non sans dangers, comme le précise Julien Barnes-Dacey, chercheur au centre d’études européennes ECFR. Concernant les manœuvres américaines par exemple, le risque « important » est que l’Iran y voie « un escalade préventive», ce qui pourrait « encourager un élargissement du conflit », estime Barnes-Dacey. « Nous avons déjà constaté une multiplication des affrontements entre Hezbollah et Israël, mais aussi des milices soutenues par l’Iran et l’armée américaine en Syriece qui met en évidence la fragilité de la situation », souligne cet observateur.
Plus encore, ces navires ne sont pas seuls. “Il ne faut pas oublier que dans la zone il y a une douzaine de navires de Russie “Ils étaient déjà là car ils sont cantonnés dans les forces navales en Syrie”, rappelle le général Camporini. Et ils s’ajoutent également aux navires de guerre au moins chinois qui effectuaient des exercices à Oman et près de la Somalie et qui, selon certaines sources, resteraient également dans la zone en raison du conflit en cours. Quelque chose qui, selon les observateurs, est un « signal politique clair » selon lequel le géant asiatique, pays équipé de missiles balistiques hypersoniques modernes, veut également se manifester comme acteur de la guerre israélo-palestinienne.
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