2023-11-24 22:02:00
Mur anglais
Le 24 novembre, la grève des employés turcs de Spoutnik a marqué son 100e jour. Les employés en grève, d’autres journalistes, des représentants de partis politiques et des syndicats se sont de nouveau rassemblés devant le bureau de Spoutnik à Istanbul, sur la place Süzer, dans le district de Beşiktaş.
Le président du Syndicat des journalistes de Turquie (TGS), Gökhan Durmuş, a annoncé que l’un des employés et représentant du lieu de travail, Necdet Eksilmez, avait remporté le procès en réintégration qu’il avait intenté contre Spoutnik.
De plus, le tribunal a rejeté la demande de l’employeur d’arrêter la grève.
???? 1️⃣0️⃣0️⃣.Jour de grève
Notre justice est réciproque sur toutes les plateformes. Nous avons deux bonnes nouvelles du côté de la justice :
????Rejet de la demande de l’employeur d’arrêter la grève,
????Il a été décidé de réintégrer le représentant du lieu de travail Nejdet Eksilmez lors de la première audience.Tout comme nous avons gagné devant les tribunaux, nous avons également gagné grâce à la grève… pic.twitter.com/yJYzuWPxLo
– Syndicat des journalistes (@TGS_org_tr) 24 novembre 2023
Les journalistes de Spoutnik Turquie se sont mis en grève le 17 août en raison d’un désaccord lors des négociations collectives. Le 24 juillet, ils ont accroché le papier annonçant la décision de grève devant les bureaux de Spoutnik à Istanbul et à Ankara.
Après la décision de faire grève, Spoutnik Turquie, créée par l’agence de presse gouvernementale russe Rossiya Segodnya, a commencé à licencier ses employés syndiqués en raison d’une « réduction des effectifs ».
Le Code pénal turc (TCK) pénalise toute personne qui fait pression sur les travailleurs pour qu’ils adhèrent ou non à un syndicat ou qui empêche les activités syndicales.
Le taux de syndicalisation, qui était de 58 pour cent lorsque le Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir est arrivé au pouvoir en 2002, est tombé à 14 pour cent en 2022.
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