La France et la Belgique étudient actuellement la possibilité d’ouvrir une ligne de chemin de fer entre Bruxelles et Paris, avec un arrêt à Mons. Cette liaison existait autrefois, avant d’être remplacée par le Thalys, qui a lui-même été supprimé en 2015.
Mons pourrait donc redevenir une gare internationale. La SNCB et la SNCF envisagent sérieusement l’établissement de cette nouvelle ligne, qui relierait les gares de Schaerbeek et Paris-Nord, selon l’Autorité de régulation des transports français.
Ce train ferait des arrêts dans les gares de Bruxelles-Central, Bruxelles-Midi, Bruxelles-Nord, ainsi qu’à Mons, Creil et Aulnoye-Aimeries du côté français.
Le retour d’une ligne transfrontalière à Mons
Cette ligne permettrait aux habitants de Mons de se rendre directement à Paris. Actuellement, il faut se rendre à Bruxelles, Lille, Maubeuge ou Valenciennes pour rejoindre la capitale française depuis Mons. Le collège communal de Mons avait d’ailleurs sollicité le ministre des Transports, Georges Gilkinet, en octobre dernier pour trouver une solution.
L’absence d’alternative est d’autant plus importante que la liaison Mons-Aulnoye-Aymeries (France) a également été supprimée fin 2022 en raison du manque de voyageurs, de sorte qu’il n’y a actuellement plus aucune ligne transfrontalière au départ de Mons.
Le projet est proposé par une société privée, comme l’explique Nicolas Martin, bourgmestre de Mons : “Depuis la libéralisation des liaisons ferroviaires, ce sont notamment des sociétés privées qui peuvent aujourd’hui proposer ce type d’offre internationale. Elles ont pour objectif de développer des liaisons rentables entre Paris et Bruxelles, en utilisant l’ancienne ligne de chemin de fer qui était utilisée avant l’installation du Thalys jusqu’en 1995 et qui a fonctionné pendant environ 170 ans et qui reliait Paris à Mons”, précise le bourgmestre.
“Ici, l’objectif est qu’elle soit exploitée par une société privée, comme la demande a été introduite auprès du régulateur des chemins de fer. Je pense qu’il y a une véritable volonté de la part de la société d’aboutir, et si nous pouvons éviter que les habitants de Mons-Borinage doivent prendre le train à Valenciennes, Maubeuge ou Bruxelles pour se rendre à Paris, je pense que ce serait vraiment une avancée significative”, ajoute Nicolas Martin.
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