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La fillette violée répète son témoignage devant le tribunal.

La fillette violée réitère sa version des faits devant la justice, un nouveau chapitre s’ouvre dans cette affaire. Depuis son témoignage initial, l’enfant a subi de fortes pressions et tentatives d’intimidation de la part de la défense. Pourtant, elle a tenu bon et a décidé de venir à nouveau face aux juges pour confirmer ses accusations. Cette nouvelle audience s’annonce décisive pour l’avenir de cette affaire, et pour la reconnaissance des victimes de violences sexuelles.


La fillette marocaine victime de viols répétés par trois hommes a réitéré son témoignage devant la cour d’appel de Rabat, selon son avocat Mohamed Sebbar. L’audition s’est déroulée à huis clos pour protéger l’enfant. Âgée de 11 ans au moment des faits, elle en a maintenant 12. Selon les ONG de défense des droits des femmes, la fillette a subi des viols répétés sous la menace dans un village près de Tifelt, dans la région de Rabat, ce qui a entraîné une grossesse.

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L’histoire a choqué la population, car les peines prononcées en première instance étaient clémentes. Les trois hommes ont été condamnés à deux ans de prison ferme pour l’un et à 18 mois pour les deux autres. En appel, ils sont toujours poursuivis pour “détournement de mineure” et “attentat à la pudeur sur mineure avec violence”. Les trois prévenus, âgés de 25, 32 et 37 ans, encourent jusqu’à 30 ans de prison ferme selon le code pénal marocain.

Lors de l’audience, les trois prévenus ont nié toutes les accusations portées contre eux en première instance. L’un d’entre eux s’est contenté de répondre “je ne sais pas” face au test ADN prouvant qu’il est le père biologique de l’enfant de Sanae.

La partie civile a demandé un durcissement des peines prononcées contre les trois accusés, mais la défense a répondu que la sentence en première instance avait puni la victime et non les accusés.

L’affaire a profondément choqué l’opinion publique, qui a dénoncé un jugement en première instance “laxiste” et “choquant”. Cela a relancé le débat sur la protection des enfants contre les violences sexuelles dans le royaume et la nécessité de réformer les lois.

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Depuis le début de l’affaire, l’association Insaf, l’Institution nationale de solidarité avec les femmes en détresse, accompagne la fillette. Amina Khalid, secrétaire générale de l’association, a déclaré que la petite fille recommence à sourire peu à peu mais reste choquée.

L’affaire soulève également la question de l’éducation et de la scolarisation. La fillette, qui n’avait jamais été scolarisée, a été aidée par l’association pour intégrer une école de la deuxième chance.

Au moment où le pays est secoué par cette affaire, il est important de protéger les enfants contre les violences sexuelles et de réformer les lois pour que les auteurs soient sévèrement punis.

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