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La patinoire ? Cet équipement est le plus énergivore de la ville. À lui seul, il consomme « la moitié de la facture énergétique », soit plus de 900 000 euros, d’après André Berthet, l’adjoint en charge de l’urbanisme et de l’habitat durable. « Cette patinoire existe depuis 55 ans, reprend l’élu. Des panneaux solaires y avaient été installés avant la crise, mais ils ne fonctionnent pas bien. Une étude est en cours pour y réduire la facture. » « Ici, nous n’excluons pas de réduire la période estivale de fermeture, de seulement trois semaines actuellement », ajoute l’adjoint à la communication Anthony Bleuze.
Noël ? Seules les zones commerçantes conserveront leurs illuminations festives. Exit l’avenue de l’Adour (à l’exception du secteur de la Bécasse), les Sables d’Or, Bahinos, Chassin, les abords de la mairie, le rond-point Dommain et Sutar. Les illuminations feront de la résistance aux Cinq Cantons, à la Chambre d’Amour, au BAB 2 et sur la RD 810. C’est tout. « Le volume du matériel loué diminue (allégeant la facture de 20 000 euros) en raison du nouveau secteur, indique Anthony Bleuze. De plus, il sera utilisé moins longtemps. » Précisément du 9 décembre au 2 janvier, soit deux semaines de moins.
L’éclairage public ? En 2026, Anglet aura comblé une partie de son retard et comptera 34 % de LED contre 25 % actuellement. D’ici-là, il s’agit d’éteindre la lumière le long des axes secondaires de minuit à 5 heures du matin, pour économiser environ 200 000 euros. Une mesure à pérenniser. « Le jour où nous n’aurons que des LED, nous pourrons réétudier la question », précise toutefois Damien Duhamel. Pour l’heure, l’avenue de Bayonne, celle de Biarritz et l’avenue d’Espagne, les rues de Bois-Belin, Hardoy et Cinq Cantons, ou encore l’avenue de l’Adour, resteront bien allumées, comme d’autres axes structurants de la ville.
Les bâtiments publics ? Leur mise en valeur lumineuse est déjà réduite. Depuis le mois de septembre, l’extinction des feux se produit en effet à 22 heures au lieu de minuit, à l’hôtel de ville, au château de Baroja, à l’église Saint-Léon et à l’église Sainte-Marie.
Les panneaux publicitaires lumineux ? Les cinq maires de l’ancienne Agglomération Côte basque Adour ont envoyé un courrier cosigné aux commerçants, pour leur rappeler les éléments existants à ce sujet. Notamment le décret du 18 octobre 2022, qui interdit toute publicité lumineuse, éclairée ou numérique, « en cas de menace pour la sécurité d’approvisionnement en électricité ». Autrement dit, les Villes préfèrent informer… Avant de contrôler.
La piscine El Hogar ? La Ville profite des études menées en vue du futur complexe aquatique – il se trouvera sur le même site – pour se montrer « exigeante » lors de l’appel d’offres, dixit le directeur général des services, Damien Duhamel. En clair, l’énergie renouvelable appliquée au site, donc la facture potentielle, sera un critère de choix.
