– La Suisse domine facilement la Nouvelle-Zélande
Pablo Lachat et ses compatriotes n’ont pas dû puiser dans leurs ressources pour venir à bout des Océaniens (8-3). La Tchéquie les attend, à 19h.
Deux adversaires modestes, deux dynamiques différentes. Après avoir dû lutter tant et plus pour venir à bout de la Corée du Sud mardi soir, la donne a été tout autre face aux Néo-Zélandais, dominés du début à la fin. «On a bien mieux joué que hier», a confirmé Pablo Lachat au micro de SRF, après la partie.
Le curleur de Bussigny a confessé avoir eu de la peine à trouver le sommeil, après une partie forte en émotion. Face à un adversaire qui avait tout perdu jusqu’ici, les Suisses n’ont réussi à passer l’épaule qu’en toute fin de match (7-9), après s’être retrouvés en mauvaise posture en raison d’un end initial catastrophique (trois pierres encaissées).
Face à la Nouvelle-Zélande, tout a été plus facile. «On a senti après quatre ou cinq ends que la partie ne pouvait plus nous échapper. C’est bien d’avoir réussi à avoir un tel niveau de concentration», s’est réjoui Pablo Lachat.
Aucun joker restant
Les membres du CC Genève sont conscients qu’ils n’ont «plus de joker» après leurs deux défaites concédées en début de compétition face aux Etats-Unis et à la Norvège. Seules les deux premières places sont directement qualificatives pour les demi-finales, tandis que les quatre formations suivantes feront des quarts de finale.
Après trois rencontres de suite et autant de victoires contre des petites nations du curling (Japon, Corée du Sud, Nouvelle-Zélande), la suite du programme est plus corsée pour la Suisse. Le skip Yannick Schwaller et ses coéquipiers affrontent la République tchèque, ce mercredi à 19h, puis termineront leur round robin contre l’Italie, l’Ecosse (jeudi), l’Allemagne et le Canada (vendredi).
Plusieurs de ces nations sont celles qui devancent pour l’heure le quatuor suisse (4 victoires, 2 défaites) au classement. Il faudra donc espérer faire un sans faute pour arracher la 2e place et un strapontin direct pour le dernier carré. «Nous devons tout faire pour y croire, oui», a confirmé Pablo Lachat à SRF.
Le curleur de 23 ans portait un «tape» au bras contre les Néo-Zélandais, mais ce n’est qu’un «petit bobo», a-t-il rassuré.
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