En avril 2018, il y a près de six ans, j’ai écrit une chronique sur le fameux message que Justin Trudeau avait publié sur Twitter pour inviter tous les miséreux du monde à se pointer à nos frontières.
Je disais que ça me faisait penser au film Projet X qui avait connu un énorme succès en 2012.
BIENVENUE AU CANADA!
Vous souvenez-vous de cette comédie?
Un jeune profite de l’absence de ses parents, qui sont partis pendant quelques jours pour célébrer leur anniversaire de mariage, pour organiser un gros party.
Il invite une poignée d’amis, mais à cause des médias sociaux, ce sont 2000 personnes qui se pointent.
Le gars a complètement perdu le contrôle.
C’est exactement ce qui est en train d’arriver au Canada, écrivais-je.
Six ans plus tard, c’est pire.
On est dedans, comme chanterait Charlebois.
Et le drame, c’est que même en ne voulant pas être dedans, c’est pareil, on est dedans jusqu’aux dents, pitchés, curvés, flyés comme une garnotte.
Tout le monde dit à Justin de revoir ses seuils d’immigration à la baisse. Les économistes, les experts en logement, la gauche, la droite, même ses hauts fonctionnaires.
Rien à faire.
Le gars est dans le sous-sol, et ouvre les vannes de l’immigration au maximum.
C’est quoi l’idée?
Pourquoi notre PM fait ça, sachant que ça va foutre le pays dans la schnoutte?
Personne ne le sait.
Justin est assis devant son ordi, et invite tout le monde et son frère au méga party qu’il est en train d’organiser pour 2100.
Avez-vous vu le documentaire sur Fyre Festival, le gros festival de musique qu’un rappeur et un PDG d’entreprise avaient organisé en avril 2017, aux Bahamas?
C’était censé être LE festival de l’Histoire des festivals. Woodstock à la puissance mille.
Or, quand les gens qui avaient acheté des billets à fort prix se sont pointés sur le site, ils se sont retrouvés non pas dans une luxueuse villa devant une table remplie de foie gras et de volailles fourrées, comme on leur avait promis, mais dans une tente chambranlante à manger des sandwichs pas de croûte.
C’est ce qui risque d’arriver.
Les immigrants qu’on va recevoir devront vivre dans des boîtes de carton.
Bienvenue au Canada!
DE VIEILLES RENGAINES
Ce n’est pas une question d’être contre l’immigration. C’est une question de tenir compte de notre capacité d’accueil.
Oui, le Canada est grand. Immense.
Mais notre filet social a été tissé pour protéger un certain nombre de personnes.
On ne met pas un lutteur de Sumo dans un hamac pour enfants, si vous comprenez ce que je veux dire.
Il y a quelques années, Justin Trudeau a connu un gros succès planétaire avec sa chanson «Le premier pays postnational au monde».
Ça faisait pleurer les bobos du monde entier, qui vantaient les vertus de l’ouverture des frontières tout en vivant dans des quartiers hyper homogènes, où seules les bonnes qui changeaient leurs draps et torchaient leurs enfants venaient d’ailleurs.
Mais aujourd’hui, le monde a changé. Même la gauche trouve que trop d’immigrants, c’est comme pas assez.
Ils s’aperçoivent que la social-démocratie qu’ils ont tant à cœur ne pourrait pas tenir face à l’arrivée de 500 000 immigrants par année.
Mais Trudeau, lui, n’a pas senti le vent tourner. Il chante encore sa vieille rengaine, devant un parterre de plus en plus vide.
Quelqu’un au Parti libéral du Canada peut-il lui dire que ses vieilles tounes n’intéressent plus que lui?
AGRESSIONS DANS LE SPORT AMATEUR: ON NIAISE!
Après des entraîneurs de ski, de natation, d’équitation, de soccer et de basketball, c’est au tour d’un entraîneur de karaté d’avoir été accusé d’agressions sexuelles sur des mineurs.
En 1994, le gouvernement du Québec publiait un «guide de prévention et d’intervention destiné aux administrateurs sportifs» pour contrer les abus sexuels dans le sport amateur.
Parmi les nombreuses recommandations proposées par ce rapport de 62 pages: vérifier les antécédents criminels des entraîneurs avant de les embaucher!
Ça fait 30 ans! Qu’est-ce qu’on attend pour mettre cette recommandation en application?
PÉDO ET FIER DE L’ÊTRE
André Faivre, un dangereux pédophile qui avait été condamné à 12 ans de prison pour avoir dirigé un «club de pédophiles», s’est fait de nouveau arrêter pour avoir repris contact avec d’anciens complices et s’être retrouvé dans un lieu fréquenté par des enfants.
On l’a de nouveau emprisonné? Non: on l’a libéré après avoir «resserré» les conditions qu’il doit respecter.
Mais l’homme se fout de ces conditions! Il est pédo et fier de l’être!
«Ces monstres-là, on devrait les castrer chimiquement», disait le Doc Mailloux. Une option qu’on devrait peut-être envisager pour les récidivistes récalcitrants…
3E LIEN: ON FINIT PAR LE DÉBUT
Le Bureau du troisième lien est maintenant vide et ses derniers employés ont été affectés à d’autres tâches.
Fin de l’aventure? Terminus, tout le monde descend?
Je ne gagerais pas dix piastres là-dessus.
Car les prochaines élections provinciales se dérouleront en octobre 2026. Trois ans, c’est une éternité en politique. Si la CAQ continue de dégringoler dans les sondages, François Legault sera peut-être tenté de déterrer à nouveau ce projet.
En attendant, on a refilé la patate chaude à des experts, qui étudient la pertinence du projet.
On aurait dû commencer par ça…
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