La délégation du Hamas quitte le Caire après les pourparlers de cessez-le-feu, selon les médias égyptiens

LE CAIRE, Égypte (AP) — Des responsables du Hamas ont quitté le Caire après avoir eu des entretiens avec des responsables égyptiens sur une nouvelle proposition de cessez-le-feu à Gaza, a rapporté mardi la télévision par satellite égyptienne Al-Qahera News.

Le réseau, qui entretient des liens étroits avec les agences de sécurité égyptiennes, a déclaré que la délégation du Hamas retournerait dans la capitale égyptienne avec une réponse écrite à la proposition de cessez-le-feu, mais n’a pas proposé de dates.

Lundi, la délégation dirigée par Khalil al-Hayya, un haut responsable du groupe insurgé palestinien, a eu des entretiens avec des responsables égyptiens, axés sur le cessez-le-feu proposé par le pays dans la bande de Gaza.

Aux côtés du Qatar et des États-Unis, l’Égypte joue le rôle de médiateur entre Israël et le Hamas pour parvenir à une trêve après près de sept mois de guerre. Ces dernières semaines, le Caire a intensifié ses efforts de médiation pour tenter d’empêcher une offensive israélienne sur Rafah, la ville la plus méridionale de Gaza, à la frontière avec l’Égypte, où se réfugie plus de la moitié de la population de l’enclave assiégée.

Les termes de la proposition n’ont pas été rendus publics. Mais les médias israéliens ont déclaré qu’Israël avait assoupli sa position et demandait désormais la libération de 33 otages – contre 40 initialement – ​​en échange de la libération de quelque 900 Palestiniens emprisonnés dans ses prisons. Le Hamas aurait environ 100 Israéliens captifs à Gaza et les restes d’au moins 30 autres.

La guerre à Gaza a commencé après l’attaque sans précédent du 7 octobre contre le sud d’Israël, au cours de laquelle les insurgés ont tué environ 1 200 personnes, pour la plupart des civils, et pris environ 250 autres en otages.

La campagne aérienne et terrestre israélienne qui a suivi dans la bande de Gaza a coûté la vie à plus de 34 000 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des mineurs, selon le ministère de la Santé de Gaza, dont le décompte ne fait pas de différence entre les victimes civiles et les combattants.