10 feb 2023 om 15:56
Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva semble avoir tenu l’une de ses plus importantes promesses électorales. Depuis qu’il a pris ses fonctions en janvier, la déforestation de la forêt amazonienne a considérablement diminué.
En janvier, quelque 167 kilomètres carrés de forêt ont été défrichés, selon les données du gouvernement. C’est 61% de moins qu’à la même période un an plus tôt. C’est aussi le plus petit nombre mensuel depuis plus de huit ans.
L’une des principales promesses électorales de Lula était de réduire la déforestation massive initiée par son prédécesseur Jair Bolsonaro. En janvier, l’organisme brésilien de surveillance du climat de Lula a effectué les premiers raids sur des défricheurs notoires.
Lors du sommet sur le climat en Égypte, Lula a réitéré que la déforestation de la forêt amazonienne doit être complètement arrêtée d’ici 2030. Cela doit se faire avec l’aide d’un fonds international. “Le Brésil est de retour”, a confirmé Lula.
Sous Lula, le soi-disant Fonds Amazon a été restauré. Cela a été gelé sous Bolsonaro en raison de “nombreux abus dans les projets”. Le président de l’époque n’a pas fourni de preuves à cet égard.
Le fonds contient au moins 1,2 milliard de dollars (plus de 1,1 milliard d’euros). Cette semaine a fait l’agence de presse Reuter a annoncé que les États-Unis envisageaient un don massif au fonds. Ce vendredi, le président Joe Biden et Lula se rencontreront à la Maison Blanche.
Krijg een melding bij positief nieuws
Lula a déjà réussi à limiter la déforestation en Amazonie
Le prédécesseur de Lula, Bolsonaro, a nié le changement climatique, ignoré les sommets sur le climat et s’est engagé à déboiser la forêt amazonienne, entraînant de fortes émissions de CO2. Lula a été président du Brésil de 2003 à 2010. Puis il a aussi réussi à ralentir la déforestation de l’Amazonie.
La branche brésilienne du World Wildlife Fund est satisfaite des chiffres du gouvernement. “C’est positif de voir cette évolution”, a déclaré le porte-parole Daniel Silva. “Mais il est encore trop tôt pour parler de rupture de tendance.”
Par exemple, l’organisation souligne qu’il faisait assez nuageux en janvier. Il est donc plus difficile de mesurer la quantité de forêt abattue.