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La culture descend dans la rue pour tenter de stopper les mesures promues par Milei

La culture descend dans la rue pour tenter de stopper les mesures promues par Milei

2024-01-11 07:07:15
Ce mercredi 10 décembre, le président Javier Milei a terminé son premier mois à la tête de la Casa Rosada. Mais, en outre, cette date a coïncidé en Argentine avec un moment clé en matière législative : le début du premier débat au Congrès de la loi omnibus, promue par le pouvoir exécutif et qui a suscité le rejet d’une grande partie de la société, qui considérait inconstitutionnel. Dans ce contexte, dans différentes régions du pays, des artistes et des acteurs du secteur culturel se sont rassemblés pour protester massivement contre les ajustements proposés par le président dans ce secteur. Concrètement, le gouvernement argentin promeut la fermeture de l’Institut National du Théâtre (INT) et du Fonds National pour les Arts (FNA) et propose également des coupes dans le budget de la Commission Nationale des Bibliothèques Populaires (CONABIP) et de l’Institut National de Musique ( INAMU). L’appel était fixé à 19 heures locales et la manifestation s’est déroulée simultanément sur différentes places, bâtiments historiques et points clés de chaque région de la carte, où les Argentins ont une fois de plus pris leurs casseroles et poêles pour tenter d’arrêter certaines mesures gouvernementales, en mode de revendication qui s’est fortement implantée dans le pays lors de la crise de 2001. Dans le cas de Buenos Aires, l’événement s’est déroulé aux portes du Congrès national, dont la symbolique est essentielle car pour de nombreux Argentins, il représente la seule possibilité de mettre un terme à la initiatives du parti au pouvoir. Même si une tempête imprévue a mis en péril le développement de la protestation, la pluie de Buenos Aires n’a pas empêché des milliers de manifestants de se rassembler pour défendre les emplois et les institutions liées à la culture. Le slogan qui a rassemblé les manifestants dans différentes parties du pays était l’appel à réaliser un « cacerolazo culturel » en « rejet de la tentative d’asservissement des droits ». Parmi les plaignants figuraient des éditeurs, des libraires, des bibliothécaires, des acteurs et des représentants de chambres et d’associations. Des syndicats de musiciens et de cinéastes étaient également présents. Actualités liées Standard Pas de tremblement de terre juridique en Argentine : Milei veut les pleins pouvoirs jusqu’à la fin de son mandat Agences Affrontements à Buenos Aires après la présentation du projet de loi d’urgence du président argentin En plus des manifestations avec des banderoles faisant allusion à l’importance de défendre la culture, Différentes expressions artistiques ont eu lieu dans la rue et dans certains centres de protestation, les danseurs du tango mythique ne manquaient pas. La manifestation a été inondée de couleurs, alors que des artistes de différentes disciplines ont réalisé des performances live. Parmi les slogans figuraient les mots « La culture n’est pas à vendre » ou « La culture est défendue ». Les villes de Buenos Aires, Córdoba et Rosario ont été trois des principaux épicentres de la protestation contre le gouvernement qui, en seulement un mois d’administration, a déjà accumulé plusieurs manifestants de rue.


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