Situé au cœur du Walo, à quelques pas de Nder où les femmes se sont sacrifiées, Ndogal Tadjele est connu comme étant un village de “Kang-fori” (érudits). C’est un village musulman où l’apprentissage du Coran est obligatoire pour tous les enfants nés dans ce petit village au cœur du Walo.
Outre son caractère islamique, Ndogal Tadjele mène également ses propres activités génératrices de revenus, telles que l’agriculture. Après les cours coraniques, les habitants de ce village, composé de plusieurs hameaux, exploitent les vastes étendues de terres fertiles pour subvenir à leurs besoins, avec des champs à perte de vue.
Et parmi les nombreux produits cultivés, il y a la pastèque qui est plantée sur des dizaines d’hectares.
Un habitant de ce village, nommé Oumar Seck, est un promoteur agricole possédant 40 hectares de pastèques. Malheureusement, faute de moyens, il peine à maximiser ses revenus, n’ayant pu exploiter que 16 hectares. Résidant à Dakar, il a confié la gestion du champ à son jeune frère, Pa Omar Seck, pour en faire leur principale source de revenus.
Bien que cette culture semble prometteuse, Pa Omar affirme qu’il aurait pu obtenir une plus grande quantité de production si les moyens étaient réunis pour protéger et entretenir correctement le champ.
En outre, l’une des principales doléances de la population locale est la modernisation du secteur agricole qui est très en retard par rapport à l’évolution du secteur. Ils continuent à utiliser des techniques rudimentaires.
Dans une lettre adressée au président de la République du Sénégal, Omar Seck espère bénéficier de l’accompagnement du gouvernement pour augmenter sa production. Cependant, les choses se sont compliquées après la démission du ministre Aly Ngouille Ndiaye du gouvernement.
La pastèque est un élément incontournable du dessert sénégalais, étant considérée comme “l’or rouge” du dessert, avec une culture s’étalant sur cinq mois…
