A moins de vivre sur Mars, tout le monde est au courant: c’est la crise. Depuis trois bonnes années, nous avons tous l’impression de vivre dans un monde en rupture, ce qui correspond à l’une des définitions de l’Académie française pour décrire ce terme qui nous vient du grec.
Pourtant, la salve d’indicateurs publiés cette semaine confirme que cet épisode est aussi en «rupture» totale avec ces précédents récents. Techniquement, une crise économique se produit lorsqu’il y a inéquation entre offre et demande. Elle peut aussi se révéler la conséquence d’une autre crise, d’ordre financier. Des opérations spéculatives peuvent typiquement changer la trajectoire d’une économie lorsqu’il apparaît que les attentes ou les résultats escomptés ne se sont pas concrétisés. Cela a typiquement été le cas en 2008, lorsque les «subprimes», ces crédits immobiliers saucissonnés et titrisés, ont révélé leur caractère toxique.
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