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La crise économique en Argentine et les défis avec le FMI

La crise économique en Argentine et les défis avec le FMI

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Kristalina Georgieva a pour sa part indiqué sur le même réseau que cet échange leur avait permis d’aborder «les défis importants de l’économie argentine et les actions politiques décisives nécessaires».

143% d’inflation cette année

La troisième économie d’Amérique latine peine à rembourser un prêt colossal de 44 milliards de dollars, contracté en 2018 auprès du FMI, en raison de réserves de devises étrangères au plus bas. Depuis une douzaine d’années, une inflation à deux chiffres est la norme en Argentine, mais elle a dérapé cette année à 143% sur douze mois, un record depuis 32 ans, en parallèle à une devise, le peso, en dépréciation constante.

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L’administration sortante du péroniste Alberto Fernández a renégocié le prêt contracté avec le FMI, mais la récession qui a accompagné la pandémie de Covid-19 et une grave sécheresse cette année ont frappé l’économie argentine, rendant difficile la réalisation des objectifs fixés avec l’institution.

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Le FMI doit encore verser 3,3 milliards cette année

«Je lui ai parlé (à Kristalina Georgieva, ndlr) des différents aspects de notre plan d’ajustement budgétaire et de notre programme monétaire. Le Fonds s’est montré coopératif pour trouver les solutions structurelles dont l’Argentine a besoin», a déclaré Javier Milei.

Lors de sa campagne, le président élu d’extrême droite a promis un ajustement fiscal drastique, jusqu’à l’équivalent de 15% du PIB argentin, dans le cadre d’un programme qui comprend la fermeture de la Banque centrale et la dollarisation de l’économie du pays. «Le FMI s’est engagé à soutenir les efforts visant à réduire durablement l’inflation, à améliorer les finances publiques et à favoriser une croissance stimulée par le secteur privé», a encore rapporté sa directrice générale. L’institution doit encore verser 3,3 milliards de dollars à l’Argentine avant la fin de l’année dans le cadre du plan d’aide.

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