La Course du Duc, comme la Coupe de Noël, a fait le plein. 7500 coureurs disputeront l’épreuve commémorative le 2 décembre entre Reignier et les Bastions. Plus, ce n’est pas possible. Mais il reste d’autres dossards à épingler. Publié aujourd’hui à 20h00
Il y aura foule au départ de la Course du Duc à Reignier.
C’était une course avant la course. Un rush préliminaire, une bousculade devant le portillon numérique. Il fallait être au taquet. Samedi, en deux heures et quelques clics, les 4000 bonnets de la 85e Coupe de Noël (16 et 17 décembre) sont partis comme des petits pains. Et ce mardi, la 5e Course du Duc (2 décembre) a épuisé son stock de 7500 dossards, trois semaines avant la clôture officielle des inscriptions. Oui, les Genevois adorent les bains de foule et le froid de canard.
Trésorier de la Course de l’Escalade, Bruno Fries est soufflé. Non pas par l’engouement que suscite cette épreuve commémorative, devenue quinquennale après sa création en 2002, mais par la rapidité avec laquelle elle a fait le plein de participants. «Il est vrai qu’ils l’attendaient depuis six ans! C’est la preuve que les coureurs populaires sont de plus en plus attirés par les efforts de longue haleine», dit-il.
«On est dans la cible, la tendance est même à la hausse.» Bruno Fries, trésorier de la Course de l’Escalade
Forcément, il y aura des déçus. La règle était connue: premiers arrivés, premiers reçus. «On a fait nos calculs. 7500 partants, c’est la jauge maximale que l’on pouvait s’autoriser en tenant compte des impératifs de sécurité et d’organisation. En fait, c’est surtout le transport des coureurs au départ à Reignier qui l’a établie, en tenant compte de la capacité des bus thermiques affrétés par les TPG. Trente seront en circulation, avec plus de quarante rotations en tout. Pour un tel trajet, l’autonomie des véhicules électriques n’est pas suffisante», explique l’organisateur.
Mais que les coureurs recalés se rassurent et se consolent, l’Escalade et ses pelotons habituels leur ouvrent encore les bras jusqu’au 13 novembre. Pour eux, pas de limitation, sinon pour les relais (200 équipes au maximum) et peut-être le walking. À ce jour, cette 45e édition a déjà enrôlé 29’000 concurrents. «On est dans la cible, la tendance est même à la hausse», indique Bruno Fries. ‘La cible? 50’000 inscrits pour ne pas être dans le rouge. Ou plus de 51’107 pour dépasser le record de participation établi en 2017.
Une Coupe en nocturne?
À sa façon, la Coupe de Noël déborde aussi, submergée par la vogue de la natation en eau vive. Pour absorber cette vague, elle s’étend désormais sur deux jours et sa 85e édition, inspirée par la Course du Duc, retrouvera sa Givrée du Jet d’eau ouverte aux plus hardis. Mais c’est surtout son cortège de nageurs loufoques qui fait aujourd’hui sa réputation et son succès. «Plusieurs centaines d’entre eux sont en liste d’attente», regrette Christophe Jacot.
La 85e Coupe de Noël débordera à nouveau d’humour et de facéties.
Là aussi, sécurité oblige, les organisateurs doivent limiter le nombre de participants. «On vit avec le soleil. Quand il se couche, c’est la fin des courses. Pour accueillir plus de monde, il faudrait pouvoir éclairer la rade et nager en nocturne. C’est une idée, c’est notre envie.»
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