Bordeaux-Bègles a pris 69 minutes pour débloquer la défense lyonnaise. L’auteur du premier essai bordelais, Jean-Baptiste Dubié, a trouvé une solution idéale avec un coup de pied 50-22 avant que Maxime Lamothe ne termine le travail dans l’en-but.
Le public bordelais bruyant a longtemps cru à un match terne. Après une première période ennuyeuse, conclue sur un score de 6-3 en faveur de LOU, Maxime Lucu et Léo Berdeu ont échangé des pénalités pour mener à un score de 9-9 après une heure de jeu. Alors que les deux équipes semblaient se diriger vers un triste match nul, l’UBB a finalement trouvé la faille grâce à l’un de ses plus fidèles soldats.
À la 68ème minute de la rencontre, les Girondins se sont à nouveau lancés dans une séquence au large, à soixante mètres de l’en-but lyonnais. Sans grande maîtrise, Jean-Baptiste Dubié s’est chargé de taper un coup de pied rasant tout en se faisant découper par Josua Tuisova. Seul en couverture de l’arrière du terrain, Léo Berdeu n’est pas arrivé à temps pour sauver son équipe d’une touche dangereuse. Et cette action a été le tournant de la rencontre.
Les Bordelais, à quinze mètres de la ligne rhodanienne, ont choisi logiquement d’enclencher un maul pour mettre à mal le paquet d’avants du LOU. Avec Maxime Lamothe et Maxime Lucu à la manœuvre, le groupé pénétrant de l’UBB a accéléré sa course dans les dix derniers mètres pour finalement s’écrouler dans l’en-but. Rentré un quart d’heure plus tôt à la place de Gabriel Oghre, le talonneur girondin a fait exploser le stade Chaban-Delmas et a porté un premier coup à une meute lyonnaise.
Moins de cinq minutes plus tard, Nicolas Depoortere a profité d’un coup de pied bien senti de Santiago Cordero pour également marquer un essai. Quatorze points vitaux pour éloigner une équipe lyonnaise bien pâle, qui ne s’est offerte aucune occasion d’essai franche. Et une nouvelle preuve que le 50-22 peut être une arme destructrice.
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