La Cour suprême du Mexique a annoncé la décriminalisation de l’avortement à l’échelle nationale. Cette décision fait suite à la décision prise il y a deux ans, selon laquelle l’avortement n’était plus considéré comme un crime dans un État du nord du pays.
Cette décision avait ensuite conduit à une série de décriminalisations dans d’autres États mexicains. Récemment, l’État central d’Aguascalientes est devenu le douzième État à décriminaliser l’avortement.
Désormais, les juges des États qui criminalisent encore l’avortement devront prendre en compte la décision de la Cour suprême. En effet, cette dernière a ordonné au pouvoir législatif de Mexico de supprimer le “crime d’avortement” du Code criminel fédéral.
Cette décision intervient dans un contexte où certains États américains ont restreint l’accès à l’avortement, tandis qu’en Amérique latine, les restrictions sur l’avortement tendent à s’assouplir.
Il y a 15 ans, l’État de Mexico avait été le premier État à décriminaliser l’avortement dans le pays. Le Groupe d’information pour la procréation choisie (GIRE) s’est félicité de cette décision, soulignant qu’aucune femme, personne enceinte ou professionnel de la santé ne pourra plus être puni pour un avortement.
Selon cette organisation non gouvernementale, cette décision signifie également que les services de santé publics fédéraux et les institutions de santé fédérales devront désormais offrir l’avortement aux personnes qui le demandent.