2023-04-19 10:16:12
La chambre criminelle de la Cour suprême a mis fin à la procédure pour faute professionnelle d’un médecin qui, suivant les instructions d’un patient, a opéré le mauvais genou. Dans une sentence récemment connue, les magistrats ont acquitté le traumatologue considérant que l’ingérence de la victime a dégradé l’intensité de la culpabilité, puisque par sa conduite il a contribué à la production du résultat. De plus, ils soulignent que ni le consentement éclairé ni le formulaire de référence du patient à l’hôpital ne déterminaient lequel des deux genoux devait être opéré. La résolution peut être consultée sur ce lien.
Les faits remontent à 2017, lorsqu’un traumatologue de la Fondation de l’hôpital d’Aviles (Asturias) a effectué une opération arthroscopique sur le genou droit du patient alors qu’en réalité, elle aurait dû être effectuée sur le genou gauche. En conséquence, la patiente a subi des blessures consistant en une ménisectomie interne partielle du genou droit (dans une partie du ménisque) dont elle a mis 153 jours à se remettre. De plus, elle a dû attendre pour subir une intervention chirurgicale au genou gauche, ce qui lui a causé “d’importantes douleurs et souffrances”.
Bien que le tribunal pénal numéro 1 d’Avilés ait condamné le médecin en 2020 pour un crime de blessure par négligence professionnelle à trois mois de prison et l’a interdit d’exercer la médecine pendant six mois, en plus de lui imposer l’obligation d’indemniser le patient avec près de neuf mille euros, le tribunal provincial d’Oviedo a révoqué la peine en 2021, acquittant le professionnel du crime. Il considérait que “l’incidence” que la femme avait dans la production du résultat devait réduire la culpabilité du médecin.
Insouciance simple
Un prononcé pour lequel le patient s’est pourvu en cassation devant la Cour suprême, qui a désormais considéré que la peine contestée n’enfreignait pas la loi, comme l’avait allégué la victime. “Nous ne sommes pas devant une erreur inexcusable du médecin, une violation totale des devoirs liés à la la loi de l’art, qui détermine le concours d’une faute grave, pas même face à une faute qui, du fait de la moindre pertinence des règles violées, peut être considérée comme moins grave. L’incidence que la conduite du patient a eue sur le résultat détermine que la faute de l’agent doit être dégradée d’au moins deux degrés, de sorte qu’elle ne pourrait constituer qu’une simple imprudence légère, qui après la réforme opérée par la loi organique 1/2015, est limitée au périmètre de la responsabilité civile extracontractuelle », ont plaidé les magistrats, faisant siens les arguments de l’arrêt attaqué.
Comme ils l’expliquent, “les déclarations répétées de la patiente sur le genou qui devait être opéré et le niveau de conscience qu’elle montrait à ce moment-là” ont contribué à la production du résultat, ainsi que les “pathologies préexistantes dans les deux genoux.” En effet, lors de l’arthroscopie, le médecin a trouvé un genou dégénératif, qu’il a procédé au nettoyage, et un ménisque déchiré. De plus, ni le consentement éclairé ni le formulaire de référence du patient du Hôpital universitaire central des Asturies à la Fundación Hospital de Avilés, ils ont précisé lequel des deux genoux devait être opéré.
Pour toutes ces raisons, le tribunal de grande instance a rejeté l’appel de la femme, imposant le paiement des frais et mettant fin au processus initié en 2018, puisqu’il n’y a pas d’appel contre la décision de la Cour suprême.
Programme des cinq jours
Les rendez-vous économiques les plus importants du jour, avec les clés et le contexte pour comprendre leur portée.
RÉCEPTION EN TU CORREO
#Cour #suprême #acquitte #médecin #qui #opéré #mauvais #genou #dun #patient #Mes #droits #Économie
1681896169