La population sans-abri est forcée de “s’adapter” après le démantèlement de plus de 4000 campements clandestins en 2023. “C’est dommage, c’est triste. La communauté des sans-abri s’ajuste et se disperser un peu partout sur des terrains privés, sous le pont Jacques-Cartier et des terrains appartenant au gouvernement fédéral ou provincial, ce qui rend de plus en plus difficile de les localiser et de les aider”, estime Luc Desjardins, directeur général du Groupe communautaire L’Itinéraire.
Selon l’expert, les refuges sont débordés, le manque de logements, les effets post-pandémie et l’immigration sont les principales raisons qui maintiennent les personnes dans une situation de sans-abrisme. “C’était prévisible”, croit M. Desjardins, qui ajoute que la demande croît plus rapidement que l’offre.
La construction de minimaions pourrait être une solution à la crise du sans-abrisme à laquelle fait face le Québec, selon lui. “Au Canada, il y a des groupes. À Medecine Hat, en Alberta, on a trouvé des solutions et à Fredericton, il y a une petite communauté de minimaions et ça fonctionne très bien”, avance-t-il.
“Il faut du leadership, il faut que tout le monde travaille ensemble et il faut aussi des fonds” et c’est toujours une lutte entre les différentes instances gouvernementales, affirme le directeur général de L’Itinéraire.
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