La confrontation coûte la prospérité – également en Chine

En fait, 2023 devrait être la grande année de reprise pour l’économie chinoise. Car ce n’est qu’en décembre dernier que les restrictions Covid, qui avaient paralysé l’économie, ont été levées. Pour une année de rattrapage, l’objectif de croissance du Premier ministre Le Keqiang d'”environ cinq pour cent” annoncé dimanche semble modeste par rapport aux normes chinoises. D’autant plus que le gouvernement veut être plus actif dans la stabilisation et la relance de l’économie avec une dette plus élevée cette année.

Oui, par rapport aux États-Unis et à l’Europe, une croissance de 5 %, c’est encore beaucoup. Et oui, la direction de Pékin a peut-être planifié de manière conservatrice afin que le nouveau gouvernement puisse surprendre à la fin de l’année. Néanmoins, il est clair que l’époque où l’économie chinoise se développait de manière significative en mode autonome est révolue.