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La compensation par les parties saines du cerveau soulage les symptômes de la maladie de Parkinson – Le cortex cérébral reprend des tâches après la perte des cellules qui fabriquent la dopamine

La compensation par les parties saines du cerveau soulage les symptômes de la maladie de Parkinson – Le cortex cérébral reprend des tâches après la perte des cellules qui fabriquent la dopamine
29 septembre 2023

Dans la maladie de Parkinson, le cortex cérébral peut prendre le relais d’une partie plus profonde du cerveau qui est endommagée et où les cellules qui produisent la dopamine ont été perdues. Le degré de compensation par le cortex cérébral détermine le nombre de plaintes des personnes. Cela ressort clairement d’une publication du centre médical universitaire Radboud. Les patients peuvent stimuler cette compensation en faisant de l’exercice, par exemple, et ainsi ralentir le processus de la maladie.

On savait déjà que dans la maladie de Parkinson, les cellules du cerveau qui produisent de la dopamine disparaissent lentement. C’est pourquoi les patients reçoivent un supplément de dopamine comme médicament. Mais seul un lien limité a été établi entre la perte de ces cellules et le degré de plaintes liées à la maladie de Parkinson. Même si toutes les cellules sont déjà endommagées, une personne présente des symptômes légers, tandis qu’une autre présente beaucoup plus de symptômes. Des chercheurs du centre médical universitaire de Radboud ont cherché à savoir si quelque chose d’autre pouvait se produire.

Ils ont découvert que la partie externe du cerveau, le cortex cérébral, peut continuer à compenser la perte des cellules qui produisent la dopamine. Les plaintes sont ainsi pour ainsi dire reportées. Il apparaît que la gravité des plaintes est clairement liée à la compensation par le cortex cérébral. Plus vous assumez activement les tâches, plus l’inertie est douce et meilleure est la réflexion. Les médecins soupçonnent depuis longtemps l’existence d’un tel mécanisme de compensation, mais celui-ci est désormais scientifiquement prouvé pour la première fois.

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Souple

Les conclusions sont basées sur une étude menée auprès de 353 personnes atteintes de la maladie de Parkinson et de 60 volontaires sains. Ils ont tous fait un test de leur cerveau sous un scanner IRM. Le test était une sorte de jeu informatique dans lequel les participants devaient faire des choix à la fois faciles et difficiles, ce qui mettait beaucoup de pression sur le cerveau. Les chercheurs ont pu utiliser le scanner IRM pour voir exactement quelles zones du cerveau étaient actives pendant le match. Ils s’attendaient à ce que faire des choix difficiles stimule la compensation et que le recours à la compensation diffère selon les personnes.

Ils ont d’abord constaté que la structure cérébrale qui contient beaucoup de dopamine, les noyaux gris centraux, est effectivement endommagée et montre beaucoup moins d’activité chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson que chez les volontaires sains. Ces noyaux gris centraux sont situés profondément dans le cerveau, sous le cortex cérébral. Cette zone du cerveau garantit que les gens peuvent bouger et penser en douceur. C’est pourquoi les dommages dans cette zone entraînent un ralentissement des mouvements et de la réflexion chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson.

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Renforcer la rémunération

En outre, il s’est avéré que chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, il existe un lien très clair entre la gravité des symptômes et l’activité du cortex cérébral. Martin Johansson, doctorant : « Les personnes souffrant de symptômes légers présentaient une activité beaucoup plus importante dans le cortex cérébral, en particulier dans les zones impliquées dans le contrôle des mouvements. Ces zones étaient encore plus actives que chez les volontaires sains, ce qui montre qu’une compensation a lieu. En cas de symptômes graves, le cortex cérébral était beaucoup moins actif que chez les volontaires sains.

Cette découverte offre de nouveaux points de départ pour le traitement et le mode de vie. « Dans la maladie de Parkinson, nous résolvons le déficit en dopamine avec des médicaments. Mais nous allons maintenant examiner de plus près comment renforcer cette compensation par le cortex cérébral”, explique Rick Helmich, neurologue au centre médical universitaire de Radboud. « Nous avons vu précédemment que faire de l’exercice trois fois par semaine aide à lutter contre les plaintes et prévient le rétrécissement du cortex cérébral. Grâce à l’étude actuelle, nous savons pourquoi le cortex cérébral est si important.

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À propos de la publication

Cette recherche a été publiée dans Cerveau: La gravité clinique de la maladie de Parkinson est déterminée par le déclin de la compensation corticale. Martin E. Johansson, Ivan Toni, Roy PC Kessels, Bastiaan R. Bloem, Rick C. Helmich.

2023-09-30 01:40:24
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