La Chine riposte à la guerre économique des mots alors que « certaines personnes avec des arrière-pensées » fabriquent des menaces

L’appareil de sécurité nationale chinois s’est engagé vendredi à lutter contre une guerre narrative autour de sa situation économique, élevant la question de savoir comment décrire le statu quo et les perspectives de l’économie chinoise au niveau de la sécurité économique.

Le domaine économique est devenu un « champ de bataille » de rivalité entre superpuissances, et faire face aux divers clichés dénigrant l’économie chinoise est devenu un défi extérieur, a déclaré le ministère sur son compte WeChat.

« Parler du déclin de la Chine est essentiellement une intention de créer un ‘piège narratif’ ou une ‘distorsion cognitive’ », dit-il.

«Il vise à mettre en doute ou à nier le système socialiste chinois et tente de contenir stratégiquement le développement de la Chine.

« Il y a des gens qui ont des arrière-pensées. Ils fabriquent à nouveau une menace chinoise… avec l’intention de perturber les attentes du marché et la dynamique de la croissance économique.

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Il met également l’accent sur la construction économique et classe le développement comme la « plus grande priorité politique » de la Chine.

Le taux de croissance serait supérieur à celui de la plupart des pays développés, y compris les États-Unis et les pays européens.

“Le ministère de la Sécurité nationale doit faire écho au mandat des plus hauts dirigeants et nous connaissons le contexte d’une rivalité croissante avec l’Amérique”, a déclaré un universitaire basé à Shanghai, qui a demandé à ne pas être identifié en raison de la sensibilité de la question.

“Nous nous demandons encore si les discussions normales sur les problèmes de l’économie franchiront par inadvertance la vague ligne rouge, maintenant que Pékin veut clairement que nous nous concentrions sur les perspectives brillantes.”

Plus tôt ce mois-ci, il a également défendu l’enquête très médiatisée menée par Pékin sur des entreprises étrangères pour des raisons de sécurité nationale.

Vendredi, la Chambre semi-officielle chinoise du commerce international, basée à Pékin, a mis en place un comité de travail pour aider à résoudre les plaintes et les problèmes soulevés par les entreprises à capitaux étrangers.