2023-08-27 18:18:53
MILAN – Pékin, aux prises avec un ralentissement économique qui risque de contaminer la stabilité financière – comme l’a récemment démontré le cas du groupe financier Zhongrong (incapable de satisfaire ses créanciers car exposé au secteur immobilier) – joue la carte fiscale pour attirer les capitaux. .
Il y parvient en réduisant de moitié la taxe sur les transactions boursières, une mesure importante visant à restaurer la confiance dans le deuxième plus grand marché boursier du monde dans un contexte de ralentissement économique. Cette réduction, qui entre en vigueur lundi, est la première depuis 2008. “Afin de stimuler le marché des capitaux et de renforcer la confiance des investisseurs, le droit de timbre sur les transactions en valeurs mobilières sera réduit de moitié à compter du 28 août”, ont déclaré le ministère des Finances et l’administration fiscale de une déclaration commune. Jusqu’à présent, la taxe était de 0,1 %.
Chine, nouvelle baisse des taux pour relancer la consommation
par Giovanni Pons
Cette mesure était très attendue par les marchés boursiers de Chine continentale, ébranlés par l’affaiblissement de l’économie chinoise, la crise de la dette immobilière, la faiblesse des dépenses de consommation et le chômage record des jeunes.
Les sorties d’investissements étrangers en provenance de Chine ont été importantes ces dernières semaines, à tel point que, selon le Bloomberg il y a eu 13 séductions consécutives avec sorties de capitaux de l’étranger, à la Bourse Continentale : cela n’était jamais arrivé auparavant. Ce n’est pas un hasard si les autorités financières de Pékin ont fait pression sur les grands groupes locaux : il a été demandé aux banques de ne pas manquer de soutenir l’économie réelle et aux grands investisseurs (des fonds de pension aux grandes institutions financières) de continuer à se concentrer sur les actions nationales. Ils bénéficieront désormais d’une incitation supplémentaire : la taxe de 0,05 %.
Chine, la bulle immobilière effraie désormais le gouvernement : “Mais il n’y aura pas de plan de sauvetage de l’Etat”
par notre correspondant Gianluca Modolo
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Ce n’est pas la seule initiative adoptée : la Commission chinoise de réglementation des valeurs mobilières a indiqué les « conditions récentes du marché » comme une raison pour ralentir le rythme des introductions en bourse, c’est-à-dire des introductions en bourse, sans fournir de détails sur la manière d’intervenir. Il a ajouté que des restrictions sur la fréquence et le montant des refinancements seront imposées aux entreprises connaissant des pertes financières répétées et dont les cours des actions sont tombés en dessous des niveaux initiaux, ou des capitaux propres. Une règle à laquelle échappent les foncières, dont les prix sont fortement pénalisés par la crise du secteur.
Le paysage
La grande inconnue du ralentissement chinois reste sur l’économie mondiale
par Philippe Santelli
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Comme nous l’avons mentionné, la dernière fois que la Chine a réduit cette taxe, c’était en avril 2008, pour soutenir les marchés après le krach. L’année précédente, elle l’avait porté à 0,3%, pour freiner une reprise qui attirait plus de 300 000 nouveaux investisseurs par jour, rappelle l’agence financière.
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