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La Chine annonce une nouvelle baisse significative des prix à la consommation

La Chine annonce une nouvelle baisse significative des prix à la consommation
Après des prix à la consommation déjà à la baisse sur un an en octobre, Pékin a annoncé ce samedi une nouvelle chute conséquente. Des chiffres qui interviennent dans une période toujours morose pour Pékin.

La Chine ne parvient toujours pas à sortir de sa crise économique. Ce samedi 9 décembre, le Bureau d’Etat des statistiques (BES) indique que l’indice des prix à la consommation (IPC) a chuté de 0,5% en novembre par rapport à l’année précédente. Il s’agit de la baisse la plus faible depuis novembre 2020, conséquence alors du confinement drastique imposé par Pékin. Cette déflation, pour le deuxième mois consécutif, est même plus forte que ce que les analystes de Bloomberg ou Reuters prévoyaient.

Pour Xu Tianchen, économiste principal à l’Economist Intelligence Unit, cité par Reuters, cette déflation s’explique notamment par la chute des prix de l’énergie et une surabondance conjoncturelle de l’offre, en plus des prix de l’alimentation. Il prédit : «La pression à la baisse continuera de s’accentuer en 2024 à mesure que les promoteurs et les gouvernements locaux continuent de se désendetter et que la croissance mondiale ralentisse.»

L’inflation, hors prix des produits alimentaires et des carburants, s’est quant à elle établie à 0,6 %. Mais l’indice des prix à la production a chuté de 3,0 % sur un an contre une baisse de 2,6 % en octobre, marquant le quatorzième mois consécutif de baisse et la plus rapide depuis août. Parmi les secteurs qui ne connaissent pas la crise, celui de l’automobile, avec des ventes de voitures ont augmenté de 25,5 % sur un an le mois dernier, après une hausse de 9,9 % en octobre. Un boom encore plus prononcé pour les véhicules électriques (+39,8 %), des motorisations qui représentent 40 % des ventes totales de voitures, contre 20 % en Europe.

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Crise de l’immobilier

Les indicateurs économiques négatifs ont en revanche forcé l’agence Moody’s à émettre mardi un avertissement à la baisse sur la note de crédit de la Chine alors que Bloomberg Economics estime que les risques déflationnistes persisteront en 2024. La banque centrale chinoise a pourtant cherché à minimiser les risques de déflation, un conseiller de la Banque populaire de Chine déclarant en novembre que ces pressions étaient juste «temporaires».

L’annonce de la déflation par le BES intervient au lendemain d’une déclaration du Politburo, indiquant que la Chine allait tout faire pour stimuler sa demande intérieure et améliorer la reprise économique en 2024. Mais le président Xi Jinping a déclaré mercredi que la reprise économique du pays se trouvait toujours à un stade critique, selon l’agence de presse du pays Xinhua.

Cette année, les signaux sont d’ailleurs tous passés au rouge ou presque, en premier lieu le secteur immobilier, qui représente à lui seul, selon les estimations, entre 14 % et 30 % du PIB de la Chine. Et si les exportations de la Chine ont rebondi en novembre après six mois de contraction, ses importations ont connu un nouveau repli. Cette rechute est d’autant plus inquiétante que la comparaison se fait avec novembre 2022, quand les restrictions sanitaires étaient un frein à l’activité et au commerce.

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Après une baisse des prix à la consommation sur un an en octobre, Pékin a annoncé ce samedi une nouvelle chute conséquente. Des chiffres qui interviennent dans une période toujours morose pour Pékin.

La Chine ne parvient toujours pas à sortir de sa crise économique. Ce samedi 9 décembre, le Bureau d’Etat des statistiques (BES) indique que l’indice des prix à la consommation (IPC) a chuté de 0,5 % en novembre par rapport à l’année précédente. Il s’agit de la baisse la plus marquée depuis novembre 2020, conséquence alors du confinement drastique imposé par Pékin. Cette déflation, pour le deuxième mois consécutif, est même plus forte que ce que les analystes de Bloomberg ou Reuters prévoyaient.

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Pour Xu Tianchen, économiste principal à l’Economist Intelligence Unit, cité par Reuters, cette déflation s’explique notamment par la chute des prix de l’énergie et une surabondance conjoncturelle de l’offre, en plus des prix de l’alimentation. Il prédit : «La pression à la baisse continuera de s’accentuer en 2024 à mesure que les promoteurs et les gouvernements locaux continuent de se désendetter et que la croissance mondiale ralentisse.»

L’inflation, hors prix des produits alimentaires et des carburants, s’est quant à elle établie à 0,6 %. Mais l’indice des prix à la production a chuté de 3,0 % sur un an contre une baisse de 2,6 % en octobre, marquant le quatorzième mois consécutif de baisse et la plus rapide depuis août. Parmi les secteurs qui ne connaissent pas la crise, celui de l’automobile, avec des ventes de voitures ont augmenté de 25,5 % sur un an le mois dernier, après une hausse de 9,9 % en octobre. Un boom encore plus prononcé pour les véhicules électriques (+39,8 %), des motorisations qui représentent 40 % des ventes totales de voitures, contre 20 % en Europe.

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Crise de l’immobilier

Les indicateurs économiques négatifs ont en revanche forcé l’agence Moody’s à émettre mardi un avertissement à la baisse sur la note de crédit de la Chine alors que Bloomberg Economics estime que les risques déflationnistes persisteront en 2024. La banque centrale chinoise a pourtant cherché à minimiser les risques de déflation, un conseiller de la Banque populaire de Chine déclarant en novembre que ces pressions étaient juste «temporaires».

L’annonce de la déflation par le BES intervient au lendemain d’une déclaration du Politburo, indiquant que la Chine allait tout faire pour stimuler sa demande intérieure et améliorer la reprise économique en 2024. Mais le président Xi Jinping a déclaré mercredi que la reprise économique du pays se trouvait toujours à un stade critique, selon l’agence de presse du pays Xinhua.

Cette année, les signaux sont d’ailleurs tous passés au rouge ou presque, en premier lieu le secteur immobilier, qui représente à lui seul, selon les estimations, entre 14 % et 30 % du PIB de la Chine. Et si les exportations de la Chine ont rebondi en novembre après six mois de contraction, ses importations ont connu un nouveau repli. Cette rechute est d’autant plus inquiétante que la comparaison se fait avec novembre 2022, quand les restrictions sanitaires étaient un frein à l’activité et au commerce.

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