Ruslan CEMIRTAN, MEDIC CHIRURG VASCULAIRE/ENDOVASCULAIRE : “Le cancer du foie est une maladie oncologique répandue. C’est le cancer viscéral le plus fréquent, c’est-à-dire de la cavité abdominale, car il apparaît comme une conséquence naturelle d’une cirrhose du foie ou d’une hépatite virale. Il est classé 6e en termes de mortalité par cancer sur la carte du monde, étant une pathologie assez répandue en République de Moldavie également. »
La chimioembolisation transartérielle est une procédure interventionnelle utilisée dans le traitement du cancer du foie. Cela offre aux patients une alternative à la transplantation hépatique.
Ruslan CEMIRTAN, MEDIC CHIRURG VASCULAIRE/ENDOVASCULAIRE : “La méthode définitive de traitement est uniquement la transplantation hépatique. La procédure TACE est une alternative pour les patients qui sont sur la liste de greffe et leur donne une réelle chance d’atteindre la greffe tout en stoppant le cancer. Il s’agit d’une procédure qui est proposée aux patients qui ont déjà subi une chirurgie de résection hépatique et dont le cancer a récidivé. En outre, la procédure est indiquée lorsque ni la transplantation ni la résection hépatique ne peuvent être effectuées comme mesure de traitement dans l’arsenal général des mesures.”
Eduard BERNAZ, MEDIC CHIRURG VASCULAIRE/ENDOVASCULAIRE : “En théorie, nous avons le cas d’un patient qui a un cancer du foie et qui doit subir une greffe du foie. Mais le temps d’attente est long. Dans ce cas, nous pouvons trouver cette méthode qui nous permet de prolonger le temps d’attente pour la greffe du foie.”
Cette procédure peut être réalisée sous anesthésie locale ou générale et peut être réalisée en ambulatoire, ce qui signifie que les patients peuvent sortir le jour même.
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Ruslan CEMIRTAN, MEDIC CHIRURG VASCULAIRE/ENDOVASCULAIRE : “Le patient étant allongé sur la table d’angiographie, sous anesthésie locale, l’artère principale de la jambe droite ou de la main droite est accédée, sous le contrôle de l’angiographe, sous les rayons de Roenghen. À l’aide de substances de contraste, nous naviguons dans les vaisseaux sanguins, atteignons la cavité abdominale et sélectionnons l’artère hépatique. Nous installons un cathéter spécial dans cette artère et introduisons la substance de contraste, une substance iodée visible sur Roentgen, qui nous montre comment est la vascularisation du foie et quel vaisseau sanguin, l’artère, amène le sang vers le cancer. Nous montons un microcathéter, un cathéter très petit et très flexible, jusqu’à ce vaisseau du cancer, et à travers ce microcathéter, nous introduisons des microparticules spéciales de taille submillimétrique imbibées de préparation de chimiothérapie dans l’artère cancéreuse.”
Eduard BERNAZ, MEDIC CHIRURG VASCULAIRE/ENDOVASCULAIRE : “Il fonctionne à travers 2 mécanismes : le premier mécanisme introduit des microparticules dans l’artère hépatique qui alimentent la tumeur et bloquent l’apport de nutriments et d’oxygène à la tumeur et empêchent la croissance tumorale. Le deuxième mécanisme est lorsque la préparation chimiothérapeutique est introduite directement dans la tumeur et que la concentration du dispositif est plus élevée que s’il s’agissait d’une chimiothérapie systémique.”
Ruslan CEMIRTAN, MEDIC CHIRURG VASCULAIRE/ENDOVASCULAIRE : “C’est une très bonne alternative à la chimiothérapie systémique, qui consiste dans le fait que le patient est soumis à 4 à 6 cures de chimiothérapie avec divers effets indésirables. Dans le cas d’une chimiothérapie donnée, la préparation systémique n’est pas introduite, elle n’a donc pas d’effet nocif sur l’ensemble de l’organisme et se concentre au moyen de microparticules uniquement au niveau du cancer et n’agit que localement.”
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Olesea CECHIR, REPORTER TV PRO, SPÉCIALISTE DE LA SANTÉ PUBLIQUE : “La méthode offre au patient l’avantage d’un traitement mini-invasif avec de bons résultats, des effets indésirables minimes, une courte période d’hospitalisation et la possibilité d’être répété en cas de récidive de la tumeur ou en cas d’apparition de nouvelles tumeurs.”
La chimioembolisation transartérielle est une procédure de traitement du cancer du foie largement utilisée dans les pays à haut niveau de développement et considérée comme un élément essentiel du traitement standard de cette affection, selon les directives médicales modernes. Il est important de souligner que chaque cas est unique et nécessite une évaluation individuelle par un médecin spécialiste. Le traitement doit être adapté en fonction de l’état de santé général du patient, des caractéristiques de la tumeur et des autres problèmes de santé connexes.
