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La célèbre université iranienne suspend ses cours en raison des troubles

Téhéran, 3 octobre (EFE).- Une éminente université de Téhéran a suspendu l’apprentissage en personne et est passée aux cours en ligne lundi, à la suite de violents affrontements entre étudiants et forces de sécurité pendant la nuit.

“Tous les cours à l’Université de technologie Sharif se dérouleront virtuellement à partir de lundi jusqu’à nouvel ordre”, a déclaré l’université dans un communiqué publié sur son site Internet.

La mesure a été prise après que les forces de sécurité ont réprimé des étudiants qui protestaient contre la mort de Mahsa Amini, 22 ans, en garde à vue après son arrestation pour ne pas avoir porté correctement son voile.

« Des coups de feu ont été entendus sur le campus. La situation n’est pas sûre », a déclaré dimanche le journal de l’Université de technologie Sharif de Téhéran.

Selon le journal, les forces de sécurité se sont présentées dans des camionnettes à l’université quelques heures après le début des manifestations dimanche en début d’après-midi.

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Les manifestations ont duré jusqu’après minuit.

Mohammad Ali Zolfigol, le ministre iranien des sciences, de la recherche et de la technologie, s’est rendu sur le campus afin de s’entretenir avec les étudiants et les forces de sécurité.

Les principales universités iraniennes sont revenues aux cours en face à face samedi après leur suspension il y a une semaine pendant les troubles.

Mais des manifestations ont éclaté dans plusieurs universités, dont Sharif, entre samedi et dimanche.

Amini a été arrêté par la police des mœurs iranienne le 13 septembre pour avoir enfreint les règles vestimentaires strictes du pays.

Les autorités disent qu’elle a eu un accident vasculaire cérébral pendant sa garde à vue et qu’elle a été admise à l’hôpital Kasra de Téhéran quelques heures après son arrestation, où elle est tombée dans le coma.

La jeune femme est décédée le 16 septembre. La police iranienne a publié une déclaration confirmant son arrestation et niant toute responsabilité dans la mort d’Amini.

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Depuis lors, des milliers de jeunes Iraniens sont descendus dans la rue pour protester contre la loi obligatoire sur le hijab et réclamer plus de libertés.

Ils ont scandé « Femme, vie et liberté », ainsi que des slogans anti-régime tels que « Mort au dictateur ».

La police a réprimé les rassemblements en utilisant des matraques, des gaz lacrymogènes, des canons à eau et des balles réelles, selon les Nations Unies.

Il y a plus d’une semaine, la télévision d’État iranienne a déclaré que 41 personnes étaient mortes au milieu des manifestations, mais l’ONG Human Rights in Iran, basée à Oslo, a estimé le nombre de personnes tuées à 92.EFE

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